Jeudi 29 août, plusieurs parents se sont rassemblés devant la préfecture de Créteil pour réaffirmer leur liberté de choisir l’instruction en famille. D’autres contestaient les décisions du rectorat devant le tribunal administratif. C’était le cas de Maryline, mère de 37 ans, qui s’est vu opposer un refus de l’administration concernant sa fille, malgré des contrôles jugés positifs par l’inspecteur de l’académie : « Très vite, elle a présenté les mêmes caractéristiques que mon fils. J’ai vu ma petite fille, dynamique et enjouée à la maison, rentrer complètement éteinte de l’école. Elle rencontrait beaucoup de difficultés avec une suspicion d’autisme. Elle a été scolarisée un an et deux mois, avant que je prenne la décision de lui faire la classe à la maison, avec son frère. »
À l’instar de nombreuses familles, le confinement a été un déclencheur. Pour Maryline, cette période a servi de test et lui a permis de créer un projet éducatif adapté aux besoins de ses enfants. Le problème est que l’administration se montre particulièrement frileuse depuis l’adoption de la loi contre le séparatisme, qui durcit les règles de l’instruction en famille (IEF). Promulguée en 2021, cette loi fait partie d’un vaste plan de lutte contre l’islam radical. Elle rend la scolarisation obligatoire par principe, en contradiction directe avec le droit fondamental des parents de choisir librement le mode d’instruction de leurs enfants. L’autorisation du rectorat s’est substituée à la simple déclaration et au contrôle annuel d’un inspecteur de l’académie. Les parents doivent justifier d’au moins un motif sur quatre : l’état de santé ou le handicap de l’enfant, une pratique sportive ou artistique intense, l’itinérance de la famille, ou une « situation propre à l‘enfant ». La logique du législateur est implacable : pour éviter que des enfants de familles musulmanes soient enfermés à l’école coranique, privons toutes les familles françaises de leur liberté éducative !
Pour certains parents, l’enjeu est pourtant ailleurs : l’école de la République est en chute libre et n’est plus capable d’assurer un niveau comparable à celui d’il y a plusieurs décennies, ni de porter les valeurs d’excellence, ni de proposer une pédagogie adaptée à la personnalité de chaque élève, et encore moins de lutter efficacement contre le harcèlement scolaire. C’est donc tout naturellement qu’ils se tournent vers l’école à la maison, qui peut être assimilée à des cours particuliers. On ne peut pas prétendre faire de l’école une « priorité absolue » tout en continuant à porter atteinte à une liberté aussi fondamentale. Ré-autoriser l’école à la maison serait un premier pas pour pallier les failles de l’Éducation nationale à moindre coût.
3 commentaires
l’éducation nationale est d’apres une amie prof est trés dure au niveau control quand c’est les cours a la maison bref elle veut dégouter les familles de cette pratique !
cher Louis ;
où avez-vous appris à écrire un tel français ?
quand j’étais scolarisé, ç’aurait été qualifié de  » petit nègre  »
et la ponctuation, ( les virgules, les points), vous n’en avez jamais entendu parler ?
Ne vous méprenez pas, les familles musulmanes cherchent tout autant le bien être de leurs enfant et un enseignement de qualité, c est pour les raisons que vous évoquez dans votre article qu elles font l école à la maison. Ils se sont servis encore une fois des Musulmans pour faire passer cette loi qui vise tout le monde.