L’étude a été publiée il y a seulement quelques jours dans la très prestigieuse revue Science. Apparemment, les journalistes spécialisés et autres experts étaient en vacances car elle n’a pratiquement eu aucun écho. Ou alors les conclusions ne correspondent pas à l’idéologie ambiante. Car les auteurs ont évalué 1 500 politiques climatiques mises en œuvre dans 41 pays sur 6 continents au cours des 25 dernières années et dont les émissions représentent 81 % de toutes les émissions mondiales. Ils ont constaté que seulement 63 (soit 4 % du total) ont atteint leurs objectifs : des réductions des émissions comprises entre 0,6 milliard et 1,8 milliard de tonnes métriques de CO2. Ils rappellent que l’accord de Paris vise à limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à « moins de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C », et que son « succès » dépend essentiellement de la mise en œuvre de politiques climatiques efficaces au niveau national. Or, les conclusions auxquelles ils sont parvenus au terme de leurs travaux sont que le monde est bien loin d’atteindre ces objectifs.
L’étude montre aussi que les politiques le plus efficaces, celles qui ont donné les meilleurs résultats quel que soit le pays, ont combiné un « mix » de mesures. Autre constatation essentielle, dont nos politiques seraient bien inspirés de tirer les conclusions pratiques : subventionner les énergies vertes n’est pas la solution qui marche. Les énergies vertes nécessitent une consommation supplémentaire de combustibles fossiles, afin d’extraire les minéraux entrant dans la fabrication des batteries, des éoliennes, des panneaux solaires. Et lorsqu’elles ne peuvent pas assurer la demande d’énergie, le pays est obligé d’augmenter la production de ces mêmes combustibles fossiles. L’Allemagne donne un parfait exemple de cet engrenage : notre voisin émet presque deux fois plus de CO2 que la France (960 millions de tonnes contre 500).
6 commentaires
… et combien ont contribué à son augmentation?
C’est le « moon walk » de Mickel Jacson, donner l’impression d’avancer tout en reculant !!!
Rappelons que la France ne représente même pas 1% du du problème et que même si on la rayait de la carte, cela ne changerait rien du point de vue climatique.
La vérité est que cela sert de prétextes à tous les excités du totalitarisme.
Le soleil approche déjà de son maximum d’activité.les experts nous assurent que nous n’aurons pas à attendre le milieux de 2025 pour cela.Cela promet de grandes tempêtes avec les risques que cela comporte pour nos sociétés hyperconnectées. Bien sur aucun écolo n’en parlera ,et ne fera le lien avec la hausse des températures
Toutes ces politiques n’ont aucun sens puisque l’effet de serre du CO2 est à saturation . C’est un phénomène évident pour un chimiste des années 70 , mais les physiciens modernes ont oublié d’apprendre la chimie quantique.
Et nous continuons à détruire nos économies au nom d’une théorie erronée.
Il serait intéressant que vous creusiez un peu le sujet et que vous nous donniez des informations sur la France.
La meilleure solution au final est celle de ne plus rien faire et d’attendre que d’autres sociétés viennent nous sauver !
Le premier problème de cette société en pleine déroute est justement ce grand nombre de structures qui se veulent redresseurs de tout et même de ce qu’ils ne maîtrisent pas pourvu que ceux qui en subissent les conséquences continuent à payer toute cette nouvelle racaille fainéante.
Nos politiques se fichent pas mal du réchauffement.
La surchauffe de leurs neurones les a déjà tous grillés.