Raphaël Glucksmann, qui se revendique de la social-démocratie en dépit de la radicalité de son programme aux élections européennes, n’a finalement rien trouvé à redire à l’union des gauches malgré des réticences initiales qui ne tenaient qu’au nom de Jean-Luc Mélenchon. Après Anne Hidalgo, François Hollande s’est également rallié avant d’annoncer sa candidature à la députation, en lorgnant peut-être Matignon à défaut de l’Elysée.
Tous deux ont été rassérénés par l’exploit de La France Insoumise : avoir accepté de mettre de l’eau (un tout petit peu) dans son vin s’agissant de la politique internationale. Ainsi, selon le programme, il n’y a plus de génocide, mais « un risque de génocide à Gaza » ; le Hamas n’est certes pas qualifié de terroriste, mais il a causé des « massacres terroristes ». Quelles avancées et combien ont-elles dû coûter aux Insoumis !
Toutefois, un village peuplé d’irréductibles sociaux-démocrates résiste encore et toujours à l’envahisseur écolo-gauchiste.
Le 14 juin, sur plusieurs médias, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a fustigé la compromission des socialistes avec La France insoumise (LFI) en parlant d’une « faute morale » et ce, au sujet non seulement des questions israélienne et ukrainienne, mais également d’un programme économique et social qui entérinait les vues irréalistes et dangereuses de LFI.
Un autre ancien Premier ministre de François Hollande, Bernard Cazeneuve, a refusé de soutenir l’union des gauches en raison de l’extrémisme des Insoumis.
On doit saluer le courage de Bernard Cazeneuve et de Manuel Valls, tout en regrettant la disparition du courant social-démocrate au sein du Parti socialiste.
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R. Glucksmann qu’êtes vous alle faire dans cette galère ? Mélenchon n’a rien d’un démocrate vous allez y laisser votre âme.