L’économie de la zone euro se comporte comme les personnages dans les blagues avec la bonne et la mauvaise nouvelle. Exemples ? L’Irlande rassure les marchés en soutenant ses banques. C’est la bonne nouvelle. En même temps, l’Etat lève de l’argent sur les marchés à un taux de 4 %. C’est la mauvaise nouvelle. Les revenus augmentent en Allemagne. C’est la bonne nouvelle. Les sentiments de la communauté des affaires concernant l’avenir sont mitigés. Voici la mauvaise nouvelle.
L’économie de la zone euro se comporte de cette façon et semble – encore – très liée à celle de l’Amérique. Quand le Portugal ne prend pas les mesures nécessaires pour faire baisser ses dépenses publiques, la Banque Centrale européenne monte au créneau. Mais l’avenir s’annonce sombre. L’Allemagne était le pays capable de soutenir la croissance européenne. Aujourd’hui, il donne des signes de ralentissement à cause de la chute des exportations (provoquée par la croissance atone aux Etats-Unis) et aussi à cause de la baisse des prêts accordés par les banques locales auxquelles s’appliquent les nouvelles règles connues sous le nom de Bâle III. (Irwin Stelzer, Agenda (27/09, résumé)