Ceux qui passent leur temps à réclamer plus de réglementations et de taxes pour les GAFA devraient faire profil bas. Que ferait-on sans internet et sans les réseaux sociaux ces jours-ci ? Imagine-t-on combien d’emplois sont préservés grâce au télétravail rendu possible à travers la toile internet ? On fait appel à Uber pour le transport et les livraisons, à Amazon pour les colis, à Google pour la recherche et les informations, à Facebook pour communiquer et garder le contact avec les proches, les amis, les relations, à Skype, WhatsApp pour les voir… Adobe et Google mettent des outils d’apprentissage à distance à la disposition des écoles, des universités et des parents.
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Dans un entretien donné à 20 minutes, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a décidé de distribuer 100 000 masques de protection dans les prisons afin d’enrayer l’épidémie de coronavirus au sein du système pénitentiaire français. Mais également, et surtout, afin d’endiguer de possibles mutineries.
Les banques centrales ont-elles l’intention de lancer des monnaies numériques ?
La presse s’est intéressée de plus en plus au sujet des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) depuis l’annonce du lancement du LIBRA de Facebook l’année dernière, qui a effrayé les régulateurs des banques centrales, pétrifiés par la perte de contrôle de la monnaie. Les banques centrales ont une compréhension et une vision incertaines des tendances des technologies de paiement alternatives, et avant le LIBRA elles considéraient qu’il était peu probable que le bitcoin puisse être massivement adopté. Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, a témoigné devant le Congrès peu après l’annonce du lancement du LIBRA en le dénigrant sur plusieurs points. Néanmoins, le lancement du LIBRA a sans aucun doute dynamisé les recherches des banques centrales.
Alors que le pays est passé au stade 3 de l’épidémie, Emmanuel Macron et le gouvernement ont décidé de maintenir le premier tour des municipales. Difficile de comprendre leur raisonnement dans les conditions actuelles, alors qu’on nous serine que les rassemblements sont à éviter et que tout va fermer, sauf les commerces alimentaires et les banques. C’est d’autant moins compréhensible que, nous le savons très bien, ce sont les plus âgés qui se déplacent le plus pour voter et ce sont eux les plus exposés au virus. On apprend aussi que certains bureaux de vote se trouvaient dans des EHPAD et que dans beaucoup d’autres, il n’y avait pas de gel et les assesseurs ne portaient pas de masque. A noter que ces produits sont toujours introuvables, notre Etat providence tant vanté par Macron n’est pas capable de nous les fournir.
La Chine a réussi le tour de force d’étendre au monde son modèle de contrôle social au prix d’une épidémie. Et M. Macron qui en rêvait a saisi l’occasion dans son discours de ce 12 mars. L’Etat déjà surpuissant prend en mains les manettes qui lui manquaient. En attendant peut-être de confiner tout le monde chez soi, il demande aux : « personnes âgées de plus de 70 ans… de rester autant que possible à leur domicile ». Mais rassurez-vous, elles sont autorisées, par exception, à « sortir de chez elles pour faire leurs courses, pour s’aérer, mais elles doivent limiter leurs contacts au maximum ». Les enfants, transmetteurs sains, ont été envoyés dans la rue, dans les cafés ou chez les papis-mamies qui n’ont pas le droit de sortir mais qui pourront être infectés à la maison. Mais sans tarder, le gouvernement s’est aperçu de l’erreur et l’a rectifiée en fermant tous les cafés et restaurants et en recommandant d’utiliser si peu que possible les transports en commun. Pas de problème pour le président et ses ministres qui ont des cuisines privées et des chauffeurs !
Quelle occasion ! Le président ne l’a pas ratée. Lorsqu’il s’est adressé aux Français, il a tenu à rappeler l’importance de l’Etat providence lors des crises sanitaires : «Il faudra interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies. Notre système de santé, notre Etat providence ne sont pas des coûts ou des charges (…) Déléguer notre alimentation, notre protection et notre santé à d’autres est une folie », a dit Emmanuel Macron. Un véritable exploit, celui de réhabiliter l’interventionnisme et d’accuser la mondialisation et le libéralisme en même temps ! Il est vrai, nous en avons l’habitude en France. Quand l’économie ne tourne pas ou quand un drame arrive, c’est toujours à cause du libéralisme, jamais de l’Etat. Si l’Etat échoue, c’est la faute au libéralisme ! Et si ça marche bien, c’est, bien entendu, grâce à la politique du gouvernement.
A quoi servent les riches ? Plusieurs réponses nous ont été données ces derniers jours à l’occasion de la crise pandémique actuelle.
L’IREF, par l’intermédiaire de Laurent Pahpy, a démontré l’arnaque que constituait l’agriculture biologique. Mais il y en a une autre, farfelue et dénuée de sens scientifique, qui commence à se mettre en place dans des châteaux de Bordeaux, du Médoc, de Bourgogne ainsi que dans d’autres exploitations plus petites, qu’elles soient viticoles ou agricoles. Et cette forme d’agriculture a un nom : c’est la biodynamie.
Un rapport parlementaire dénonce enfin les désillusions subventionnées de l’agriculture « bio »
Un rapport du Sénat passe au crible la politique pro « bio » de l’État. Si elle n’est pas remise radicalement en cause, c’est la première fois qu’elle est critiquée à la fois dans son application et dans ses fondements. Des objections que nous avions déjà soulevées dans notre rapport sur le « bio ».
Seule la responsabilité individuelle peut lutter efficacement contre les dérives numériques
Actuellement et selon la directive européenne sur l’e-commerce du 8 juin 2000, transposée en France par une loi du 6 mai 2004, lorsqu’un contenu considéré comme illicite apparaît sur le site des plateformes d’hébergement , celles-ci « ne peuvent pas voir leur responsabilité civile engagée … si elles n’avaient pas effectivement connaissance de leur caractère illicite ou de faits et circonstances faisant apparaître ce caractère ou si, dès le moment où elles en ont eu cette connaissance, elles ont agi promptement pour retirer ces données ou en rendre l’accès impossible. » (article 6).