Les médias, les politiques et un grand nombre de « spécialistes » s’inquiètent du taux d’abstention qui risque d’être très élevé aux élections qui arrivent. Certains suggèrent même de rendre le vote obligatoire car le citoyen, disent-ils, a « des droits et aussi de devoirs ». Je pense que l’obligation de voter serait un déni de démocratie. Dans une société libre, les citoyens peuvent choisir entre voter ou non.
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Après la mode du chiffrage des programmes, voici celle des 100 jours. Que vont faire les candidats dans les 100 jours après avoir été élus ? Le président du Modem a été le premier à dégainer en présentant un programme des premières « réformes » qu’il adopterait une fois au pouvoir. Fidèle à ses habitudes, Bayrou nous propose sa ratatouille d’idées.
En Italie et en Espagne, les gouvernements annoncent des réformes drastiques pour faire baisser les dépenses publiques. On s’attaque aussi au marché du travail en le rendant de plus en plus flexible. Mario Monti veut rendre les licenciements plus faciles afin de stimuler l’embauche. En Grande-Bretagne, le Premier-ministre prévoit une série de privatisations. Aux Etats-Unis, les débats portent sur les baisses d’impôts et sur la réduction des tranches d’imposition.
Lors de l’intervention sur France 2 et face au journaliste de BFM qui le questionnait sur la remontée du taux de chômage en France, Nicolas Sarkozy a affirmé que celui-ci…
« Je ne suis pas le président des riches », se défend Nicolas Sarkozy dans les médias. « Je ne serai pas le président des riches », ne cesse de clamer le candidat socialiste qui veut imposer à 75 % ceux qui ont des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Les autres candidats ne sont pas en reste : de l’extrême gauche à l’extrême droite, on veut punir les riches, les faire payer avec la conviction que, d’une part, la crise leur est imputable et que, d’autre part, ils doivent payer pour le redressement du pays. Les politiques se trompent lourdement. Les riches d’aujourd’hui sont aussi ceux qui créent les entreprises et les emplois dont nous avons tant besoin. Pour connaître la vérité sur les riches et combattre la désinformation sur les inégalités, lisez l’ouvrage de Jean-Philippe Delsol et auquel j’ai collaboré : A quoi servent les riches ? (Lattès). Pour l’acheter, cliquez ici . (les bénéfices de la vente du livre sont intégralement encaissés par l’association IREF).
Les propositions sur l’emploi des candidats Sarkozy et Hollande ont plusieurs points en commun. D’abord, ils nous donnent une impression du « déjà vu » ou « déjà fait ».…
Le rapport de la Cour des Comptes concernant la fusion des impôts et du Trésor public que vient de dévoiler le journal Le Parisien (21 février) confirme ce qu’on savait : le monde des impôts est notre ennemi. « Réformé » depuis 2007, cette administration gigantesque (environ 180 000 fonctionnaires) reste une citadelle qui consacre ses activités à écraser l’activité économique. Ce ne sont pas les quelques dysfonctionnements ridicules (informatique inadaptée, déplacements évitables, mauvaises réponses au téléphone…) révélés par la Cour des Comptes qui importent mais les pouvoirs énormes dont dispose cette administration. Elle a le monopole des statistiques économiques et fiscales et elle est juge et partie lors des différends avec les contribuables. Si celui-ci conteste, c’est le même service qui décide du bien fondé de la contestation ! Plus encore – on l’oublie trop souvent – le contrôleur doit faire du chiffre sur le dos des contribuables. Et en fonction des résultats, il augmente sa rémunération avec des primes. Redresser la France c’est aussi changer de fond en comble ce ministère. Les Suédois n’ont plus que 400 fonctionnaires. Les services des impôts ont été confiés au privé.
Les idées des principaux candidats aux élections présidentielles sont de plus en plus visibles. Les trois principaux – Sarkozy, Hollande, Bayrou – veulent surtout grignoter des voix aux deux extrêmes,…
Contribuables Associés et l’IREF viennent d’organiser une série de conférences sur les impôts à Rennes, Lyon et Lille (pour plus d’infos, cliquez ici). Ce qui ressort de ces déplacements, au-delà de la qualité des interventions, c’est le ras-le-bol des contribuables face à l’inflation des taxes et autres impôts. Une grande déception aussi après les cinq années d’un président de droite qui leur donnait espoir en 2007. Mais plus que la hausse des impôts, c’est l’insécurité fiscale qui provoque l’inquiétude et l’exaspération. La législation change presque tous les jours et on ne peut s’y retrouver qu’avec l’aide d’un conseiller fiscal. La clarté et la simplicité sont les caractéristiques du système fiscal suisse qui a été analysé à ces conférences. Sans oublier les taux très bas… Que faire ? Comment agir ? L’impatience était visible chez les participants. Contribuables Associés et l’IREF se battent pour faire évoluer les choses et persuader les politiques. En attendant le grand soir de la révolte fiscale.
J’ai toujours trouvé comiques les socialistes qui parlent de changement. Et le slogan de campagne de François Hollande en constitue une nouvelle preuve. Qu’y a-t-il de nouveau dans le programme…