Après avoir publié le montant des taxes sur la facture EDF, nous recevons de nombreux messages d’indignation de la part des internautes mais aussi des révélations sur les nombreux privilèges…
salaire
Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?
L’article de Jean-Philippe Delsol consacré aux anticipations rationnelles des contribuables est cité dans le Manuel d’économie BTS 2ème année (Nathan, 2014).
La meilleure mesure de la charge d’impôts et de cotisations sociales dans chaque pays est celle du « coin fiscal en pourcentage des coûts totaux de main-d’œuvre ». Il évalue le montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. L’OCDE en a fait le calcul dans sa dernière publication sur Les impôts sur les salaires, qui observe que d’une manière générale, en 2013, le prélèvement moyen d’impôts et de cotisations sociales sur les revenus du travail dans la zone OCDE s’est accru de 0.2 point de pourcentage pour atteindre 35.9 %, selon le rapport. Il a progressé dans 21 pays sur 34, a diminué dans 12 et est resté inchangé dans un seul pays.
La nouvelle a été largement reprise dans la plupart des médias : le SMIC allemand aurait dépassé le SMIC français. En réalité, la situation est un peu différente. En valeur…
Dans la perspective des élections, les hommes politiques importants sautent en effet sur cette occasion pour présenter leur vision du futur pour le pays. C’est ainsi que lors de la conférence du Parti travailliste, Ed Balls, le ministre de l’économie de l’opposition, a annoncé qu’il augmenterait le Smic de £6,50 (8.64 euros) de l’heure à £8 (10.64 euros) de l’heure. A ce titre, il a commis une double erreur.
Le salaire minimum est la plus faible rémunération horaire, quotidienne ou mensuelle, que les employeurs sont légalement obligés de verser à leurs salariés. Il s’agit d’un instrument à la fois économique et politique dont la définition exacte et le montant dépendent des juridictions considérées.
Depuis quelque temps déjà, les syndicats des chaînes de fast-food incitent leurs adhérents à protester contre le salaire minimum qu’ils perçoivent. Mais à quoi peuvent aboutir les grèves et les marches auxquelles nous assistons ?
Le rapport franco-allemand, révélé la semaine dernière, a fait beaucoup de bruit. Beaucoup de bruit pour rien. Hormis la démarche inédite : établir des stratégies économiques en concertation avec l’Allemagne est en soi une excellente initiative, qui permet de ressouder le couple franco-allemand et de confirmer que leur avenir économique est lié ; aucune proposition concernant la France n’est fondamentalement innovante. La presse martèle les « mesures chocs » du Rapport Pisani-Ferry / Ederlein. Mais où sont ces propositions chocs ? Assouplir le droit du travail, introduire une dose de flexibilité sur le marché du travail, réduire les dépenses publiques : Rien de très neuf ! Ces thèmes alimentent le débat public depuis plusieurs années maintenant. Seule la proposition du gel triennal des salaires mérite que l’on s’y attarde.
Salaires : les fonctionnaires n’ont aucune raison de faire grève
L’article d’Elodie Rubini, chargée d’Etudes à l’IREF, consacré aux différences entre les salaires du privé et ceux du public, est publié (28 novembre) par le site du quotidien Les Echos.…