Le groupe d’experts sur le SMIC a recommandé fin novembre au gouvernement de ne pas donner « un coup de pouce » au SMIC, au-delà de la formule légale. Le gouvernement parait décidé à suivre cette recommandation, au grand dam de l’extrême-gauche. Débat surréaliste, car le calcul même du SMIC comporte un « coup de pouce » au-delà de l’inflation et l’existence même du SMIC, surtout au niveau actuel, est un non-sens économique qui créé du chômage.
revenu et salaire minimum
Comment faire baisser le taux de chômage des jeunes ?
Le taux de chômage est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10%. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse. Le taux des 15-24 ans grimpe à 25,1% (+1,2 point) et se rapproche de son record enregistré fin 2012 (25,4%).
Le gouvernement va modifier à nouveau la formule de calcul du taux du livret A. Une réformette, visant à limiter une hausse éventuelle des taux, et qui masque l’essentiel : conserver les privilèges étatiques de l’épargne administrée, pour financer à bon compte le logement social. Autant d’argent détourné des investissements productifs.
Manuel Valls souhaiterait instaurer un revenu minimum pour les moins de 25 ans dès 2018. Or, les jeunes n’ont pas besoin d’aides sociales mais de la flexibilité sur le marché du travail. C’est le cas en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse ou bien au Royaume-Uni où le taux de chômage des jeunes est beaucoup moins élevé qu’en France.
La nouvelle a été largement reprise dans la plupart des médias : le SMIC allemand aurait dépassé le SMIC français. En réalité, la situation est un peu différente. En valeur…
Dans la perspective des élections, les hommes politiques importants sautent en effet sur cette occasion pour présenter leur vision du futur pour le pays. C’est ainsi que lors de la conférence du Parti travailliste, Ed Balls, le ministre de l’économie de l’opposition, a annoncé qu’il augmenterait le Smic de £6,50 (8.64 euros) de l’heure à £8 (10.64 euros) de l’heure. A ce titre, il a commis une double erreur.
Depuis quelque temps déjà, les syndicats des chaînes de fast-food incitent leurs adhérents à protester contre le salaire minimum qu’ils perçoivent. Mais à quoi peuvent aboutir les grèves et les marches auxquelles nous assistons ?
Le rapport franco-allemand, révélé la semaine dernière, a fait beaucoup de bruit. Beaucoup de bruit pour rien. Hormis la démarche inédite : établir des stratégies économiques en concertation avec l’Allemagne est en soi une excellente initiative, qui permet de ressouder le couple franco-allemand et de confirmer que leur avenir économique est lié ; aucune proposition concernant la France n’est fondamentalement innovante. La presse martèle les « mesures chocs » du Rapport Pisani-Ferry / Ederlein. Mais où sont ces propositions chocs ? Assouplir le droit du travail, introduire une dose de flexibilité sur le marché du travail, réduire les dépenses publiques : Rien de très neuf ! Ces thèmes alimentent le débat public depuis plusieurs années maintenant. Seule la proposition du gel triennal des salaires mérite que l’on s’y attarde.
Depuis plus d’une trentaine d’années, le système social français se caractérise par un empilement des prestations et allocations en tout genre, le rendant à la fois extrêmement coûteux, terriblement complexe et parfois injuste.
L’idée de fusionner les deux dispositifs en faveur des salariés les plus modestes, la prime pour l’emploi (PPE) et le Revenu Solidaire d’Activité complément d’activité (RSA activité), est donc une bonne initiative. Toute démarche allant dans le sens de la simplification, de la clarification et de la rationalisation des dépenses ne peut être que saluée.
Malgré le retour de la croissance économique (2.5 % en 2010, 1.8 % en 2011, 2.8 % en 2012 et 2 % en 2013), la baisse du chômage (5.8 %), pratiquement deux fois moins élevé qu’en France, les Américains ont largement voté aux élections de mi-mandat contre le parti du président Obama! Les Républicains ont obtenu la majorité absolue à la Chambre et au Sénat.