En 1994 a été signé l’Accord de libre-échange nord-américain, connu sous l’acronyme ALÉNA (en anglais, North American Free Trade Agreement ou NAFTA) qui créait une zone de libre-échange entre le…
PIB
L’OCDE vient de rendre public le Rapport sur les recettes fiscales dans les pays membres. Concernant l’IS (Impôt sur les sociétés), on remarque, entre autres, que les recettes du Royaume…
Les revenus de la classe moyenne américaine ont augmenté de 49 %
Les Américains sont de plus en plus riches et ceci est valable pour toutes les catégories sociales. En 30 ans, le revenu des classes moyennes a augmenté de 49 %.
Dans une Tribune intitulée « Vers un accroissement des inégalités » publiée dans la revue « Challenges » (n°441), l’économiste Christian Saint-Etienne se réjouit du système redistributif français qui aurait réduit les inégalités dans notre pays. D’après l’INSEE, le rapport entre le niveau de vie des 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres est passé de 4.6 en 1970 à 3.6 en 2012. Bien évidemment, à l’autre extrême, l’auteur donne le mauvais exemple des Etats-Unis où l’accroissement des inégalités aurait eu « un impact négatif sur la croissance ». Depuis 30 ans, la forte hausse des inégalités aux Etats-Unis aurait contribué à un « paupérisation d’une partie de la classe moyenne et des catégories populaires » tandis que le revenu médian « n’a pas augmenté depuis 1990 ».
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du mercredi 24 juin.
Les échecs successifs des accords multilatéraux promus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont eu pour effet d’accélérer la volonté des Etats de nouer des accords préférentiels directement entre deux nations ou groupes de nations. A eux seuls, les Etats-Unis et l’Europe pèsent pour près de la moitié du PIB mondial, mais leur part dans les échanges internationaux s’est réduite à mesure que les pays à forte croissance se sont développés. Que ce soit les Etats-Unis ou l’Europe, tous deux réalisent l’importance de continuer de peser dans le commerce mondial et ont donc pris naturellement part à cette course. Depuis juillet 2013, de sérieuses négociations ont débuté entre ces deux blocs et devraient aboutir sur un accord de libre-échange à l’horizon 2016. Ou en est-on aujourd’hui ?
Dépenses publiques : 20 points de PIB de plus en France qu’au Royaume-Uni
D’après les prévisions du FMI, la part des dépenses publiques dans le PIB britannique baissera de 41 % aujourd’hui à 36 % en 2020. En France, les dépenses publiques, au…
Il est politiquement correct de dénoncer l’avidité des financiers qui, il est vrai, est parfois indécente. Mais ce sont les Etats et leurs institutions qui alimentent cette finance folle en pratiquant des taux artificiellement bas, en créant trop de monnaie, en favorisant l’endettement public… et en faisant grossir des bulles tour à tour financières et immobilières (Japon, 1992/93), immobilières et monétaires (Asie du Sud-Est, 1997/98), sur les actions (USA, 2000), immobilières (en Europe, années 2000), sur les marchés de l’immobilier (subprime) et plus généralement financiers avec la grande crise qui coure depuis 2008.
Dans une Etude publiée en 2012, les deux chercheurs, Tim Knox et Ryan Bourne, du think tank britannique, Centre for Policy Studies, ont démontré que les pays dotés d’un poids de prélèvements obligatoires à moins de 40 % du PIB, ont une croissance moyenne supérieure à ceux dont les prélèvements dépassent 40 % de leur PIB. L’Etude prenait en compte 28 pays de l’OCDE essentiellement pendant la période 2003-2012, et montrait que le taux de croissance moyen pour les Etats dans lesquels on retranche moins de 40 % de prélèvements obligatoires avait été de 3.1 %/an contre 2 % pour les autres !
Le chiffre de l’IREF sur les PME au Royaume-Uni et en France est repris par le Figaro Magazine du 20 mars.