Une fiscalité plus lourde dissuade les gestionnaires de recourir aux fonds propres apportés par les actionnaires. Le financement se fait par l’endettement, ce qui explique en partie les délocalisations. Telle est la conclusion d’une étude commandée par l’IREF au professeur Stefan Lutz, publiée sous le titre « Les effets de la taxation sur les financements et les profits des multinationales européennes » et dont voici la présentation.
Mondialisation
Non, il ne s’agit pas d’une crise mais d’une transition. Notre économie change et il faut s’adapter. Certains l’ont compris, d’autres pas. Ce sont les conclusions du dernier ouvrage de l’économiste Nicolas Bouzou. Le titre et le sous-titre (« Croire en l’économie de demain ») sont révélateurs. Notre pays met sur le dos de la crise tout changement.
Les adversaires du mondialisme se réfèrent volontiers à la concurrence déloyale des pays émergents. Dans une étude bien documentée, Lucas Léger, chercheur à l’IREF, démontre que non seulement les échanges avec la Chine ne sont pas en cause, mais aussi qu’une politique protectionniste accentuerait l’écart avec notre principal compétiteur : l’Allemagne.
Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’Etat et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien. Tromperie dénoncée dans cet essai implacable. L’auteur est un essayiste renommé qui écrit régulièrement dans le City Journal, le magazine édité par le Manhattan Institute et aussi dans le Wall Street Journal ou la National Review.
M. Montebourg devrait se débarrasser de tous ses collaborateurs et lire ce livre plusieurs fois par jour. Ca devrait être son unique plan de travail. Car il contient tous les arguments et toutes les preuves des bénéfices de la mondialisation.
La mondialisation n’est vue que comme l’émergence d’une concurrence dangereuse. Faux : elle est l’occasion d’élargir les débouchés dans des pays relativement épargnés par la crise. La preuve en est apportée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF : les entreprises françaises qui réussissent sont celles qui ne visent pas la France ou l’Europe, mais le reste du monde.
Chef d’entreprise, Axel Arnoux a expliqué à la tribune de l’Université d’Eté des nouveaux économistes comment son entreprise s’est partiellement délocalisée pour sauver les emplois en France. Car seul le marché mondial constitue un débouché suffisant et un produit met en jeu des éléments en provenance de pays différents. La mondialisation n’a pas détruit les emplois en France, elle les a sauvés ; la réglementation, elle, est mortelle.
Entre 1976 et 2007, seulement trois grandes entreprises ont vu le jour en Europe, contre plus d’une vingtaine aux Etats Unis. Et sur ces trois entreprises, deux sont imprégnées de la culture anglo-saxonne puisqu’elles sont nées en Angleterre et en Irlande.
C’est Malcom McLean, l’inventeur du conteneur. La réduction du coût des transports maritimes a été un facteur déterminant de l’expansion du commerce mondial, qui a bouleversé notre quotidien.
Voici un ouvrage qui tombe à point au moment où on s’interroge sur l’avenir de l’Europe. L’Europe, le président de la République tchèque souhaite la sauver des « Ruropéistes »…