Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’Etat et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien. Tromperie dénoncée dans cet essai implacable. L’auteur est un essayiste renommé qui écrit régulièrement dans le City Journal, le magazine édité par le Manhattan Institute et aussi dans le Wall Street Journal ou la National Review.
C’est un conservateur cultivé qui réfute toute forme d’idéologie. Il considère que ceux qui nous dirigent sont tout simplement des élites avides de pouvoir pour lesquelles nous ne sommes qu’un groupe social à satisfaire. Ces élites ne nous voient pas comme des individus (elles n’en ont cure). Nous sommes un groupe, une masse qu’il faut conduire et satisfaire. Ceux qui sont au pouvoir ne voient que leur propre intérêt : profiter et se faire réélire. Pour cela, ils doivent nous satisfaire. Peu importe si c’est bien ou non. Ils font preuve de compassion à notre égard et accusent des boucs émissaires (les riches, le libéralisme, la mondialisation, les Chinois, les marché financiers, les banquiers, etc…) d’être à l’origine de nos difficultés. Ils n’ont aucun mal à le faire car ils arrivent à manipuler une grande partie des médias. Ils sont présents à satiété sur les plateaux de télévision et ressassent le même discours. Ces élites ont remplacé nos parents et nos grands-parents. De toutes façons, ils nous prennent en charge mieux que ne l’ont fait nos familles. Et ils nous font comprendre clairement qu’ils sont notre vraie famille.