Il en faut en réalité 6 fois plus. Dans son rapport l’IGF a sous-estimé l’effort à exiger chaque année de l’Etat. Pour sa part, l’IREF a estimé à 30 milliards l’objectif à viser. Pour l’atteindre, diminuer le sureffectif des fonctionnaires d’Etat : environ 800.000.
Ministère des finances, ministère de l’économie
Suite à l’article de Jean-Philippe Delsol, « La vérité fiscale si je mens », qui a été publié par Les Echos, de nombreux internautes nous ont écrit. Parmi eux, un haut fonctionnaire de Bercy qui, bien entendu, a souhaité garder l’anonymat. Voici son message qui décrit parfaitement l’état d’esprit de ceux qui font la politique économique et fiscale de la France.
Nicolas Lecaussin, Directeur du développement de l’IREF, rappelle qu’il existe une autre façon de faire baisser la dette : les privatisations.
En France, l’équilibre du budget passe pour une priorité absolue. Comment l’obtenir ? En augmentant les impôts, pense la classe politique. Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, rappelle l’histoire de la fiscalité aux Etats-Unis : la hausse des impôts n’a jamais augmenté les rentrées fiscales.
Ce sont les paroles de la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Mme Christine Lagarde, prononcées sur France Info le lundi 15 novembre. Faire un virage d’une telle…
Plusieurs instructions ont été publiées dans le Journal Officiel n° 78 du 24 août 2010. Elles veulent adapter le code français, qui est déjà extrêmement complexe, aux caractéristiques de la finance islamique. Où est l’égalité devant l’impôt ?, se demande Nicolas Lecaussin.
Certainement, soutiennent Jean Philippe Delsol et Jacques Garello , administrateurs de l’IREF. Il suffit d’en finir avec l’arbitraire fiscal : plus personne ne cherchera à négocier avec Bercy.
« Faire du chiffre » ! Voici la devise de la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) qui recouvre presque 90% des recettes fiscales de l’Etat et des collectivités locales. Grâce à un témoignage de l’intérieur, l’IREF révèle le fait que Bercy agit dans une logique « ultralibérale », complètement hors contrôle.
Alors que les citoyens chahutés par la crise aspirent à la stabilité fiscale, tout se passe comme si les Etats, effrayés par leur niveau d’endettement, avaient été soudain pris d’une agitation frénétique à la fin de l’année 2009. Seraient-ils atteints de déréliction, ce sentiment de désespoir et d’impuissance ?
Plus de 143 millions d’euros pour toute une mascarade politique. Il faut rendre l’argent aux contribuables.