Le déficit budgétaire des Etats-Unis s’est établi à 2 772 milliards de dollars, pour l’année fiscale 2021, close le 30 septembre. Certes, il est plus faible que celui de 2020,…
Ministère des finances, ministère de l’économie
Bercy n’a pas intérêt à ce que l’on réforme l’Etat !
Le Directeur de l’Institut de recherches économiques et fiscales n’est pas tendre avec le gouvernement actuel, observant son manque de libéralisme et le renforcement du système étatique français, bien trop…
Un énarque, inspecteur des finances, pour « sauver » les entreprises
Nicolas Lecaussin, directeur de l’IREF, dénonçait hier sur LCI le choix d’un énarque pour aider les entreprises à surmonter la crise. Cédric Garcin, conseiller entreprises et participations de l’État de…
Le président de la République s’inquiète des divisions des Français. Mais c’est l’Etat qui sous son impulsion contribue le premier à créer la méfiance de tous contre tous quand seule la restauration de la confiance pourrait apaiser la société. L’Etat est toujours plus intrusif et favorise la suspicion.
PLF 2019 – Communication versus finance, il faut choisir !
Dans ce projet de loi de finance 2019, le ton est donné d’emblée. Il est titré « Soutenir le travail, investir pour l’avenir », ce qui suggère une vision interventionniste et étatiste de la politique là où l’on attend un budget engageant le reflux de la puissance de l’Etat. Immédiatement après, dans l’introduction, on peut lire que 2018 marquait la fin de la « dégradation de nos comptes publics, là où le gouvernement stoppait la progression de la dépense publique et entamait la baisse des prélèvements obligatoires. »
Le prélèvement à la source ou l’art d’obliger les autres à faire gratuitement ce qu’on ne veut plus faire
Cela fait déjà un certain temps que l’État a pris l’habitude de se défausser sur des tiers d’un certain nombre de charges qui lui pèsent, en en profitant pour afficher sans peine dans son budget un équilibre de meilleur aloi (ou de moins mauvais aloi…), tandis que la plupart du temps les « délégataires », eux, tirent fâcheusement la langue.
Évasion fiscale : mais on ne peut s’évader que d’une prison !
Certains journaux ont publié les Panama et Paradise papers, listes d’entreprises et de particuliers très fortunés qui ont minimisé leurs impôts, légalement ou non, par l’intermédiaire de pays considérés comme des paradis fiscaux. Au même moment, la taxe sur les dividendes de certaines entreprises françaises et de leurs filiales a été jugée illégale par la Cour de justice européenne et inconstitutionnelle par le Conseil constitutionnel français. Ces deux événements donnent l’opportunité de réfléchir à la relation entre fiscalité et moralité. Son analyse, effectuée au plan philosophique et historique par Jean-Philippe Delsol (L’injustice fiscale, Desclée de Brouwer, Paris, 2016) est d’autant plus indispensable dans la conjoncture actuelle que ces deux événements génèrent des jugements sévères sur des comportements d’entreprises et de particuliers désignés publiquement par leur nom.
Livret A : les épargnants n’auront même pas l’aumône prévue !
Coup de théâtre dans la fixation semestrielle du taux du livret A. La formule actuelle de fixation des taux, qui a été modifiée et qui est moins favorable à l’épargnant que la précédente, aurait impliqué de faire passer le taux de 0,75% à 1%. (L’ancienne formule aurait donné 1,25%). Il s’agissait donc d’une mini-aumône, pour ce qui est considéré comme une forme d’épargne populaire, largement répandue.
Le taux du livret A devrait logiquement augmenter de 0,75% à 1,0% au 1er août : une aumône pour l’un des principaux placements des Français. Cette aumône cache l’essentiel : le gouvernement continuera à garder totalement la main sur l’épargne administrée des Français, qui est détournée des investissements productifs, où elle serait utile, pour aller où le prince veut bien qu’elle aille.
La révélation des déboires d’ISF de plusieurs candidats à l’élection présidentielle met violemment à mal le secret fiscal qui s’applique en principe à l’ensemble des contribuables.