Nicolas Lecaussin est cité par Le Figaro Economie concernant les tarifs électricité en France par rapport à ceux pratiqués en Europe. Lire.
GDF
« Je ne sais pas exactement ce que la Cour des Comptes a écrit à propos d’EDF, nous écrit un fidèle lecteur, mais je pense qu’elle n’a pas relevé l’excès de l’ensemble des taxes diverses, qui s’ajoutent au total HT de l’abonnement et de la consommation sur ma facture ».
Si les éoliennes poussent comme des champignons, c’est moins par souci écologique que par appât de l’argent public. Les tarifs exorbitants auxquels EDF doit produire ou racheter cette énergie est financée par la Contribution au Service Public de l’Electricité, une sorte d’impôt déguisé qui représente environ 17% de la facture des usagers et qui est appelé à grossir encore pour atteindre sans doute 30% en 2017. Et tous veulent en profiter. D’une manière générale, la Commission de Régulation de l’Energie a considéré que ces tarifs bonifiés procurent une « rentabilité excessive ». Ils ont été qualifiés par la Cour de Justice de l’Union Européenne (arrêt du 19 décembre 2013, n° 262/12) d’aide d’Etat irrégulière à défaut d’avoir été dûment autorisée par la Commission. Celle-ci a fini par donner son aval 27 mars dernier. Mais le problème reste entier de cet enrichissement indu que cette idéologie environnementale favorise.
EDF : les vrais privilèges des régimes spéciaux
Les travaux de l’IREF sur les privilèges des agents publics sont repris sur le site du magazine Le Point. Lire l’article.
L’électricité coûtera 5 % plus cher. EDF, « service public à la française », n’a cure des consommateurs. La hausse de ses tarifs n’a d’autre raison que de maintenir les privilèges de ses agents, en matière de retraite notamment.
Le prix du gaz naturel a chuté dans le monde entier. Mais pas en France : faillite de notre politique et pénalité pour les consommateurs. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique ce paradoxe.
Les consommateurs bretons privés d’électricité au mois de décembre 2009 et janvier 2010 se sont demandés pourquoi ils étaient « délestés » alors qu’aucune panne n’était signalée dans le réseau. Et avec la perspective d’un black-out complet évoqué par EDF pour leur région, ils peuvent légitimement se demander comment on en est arrivé là. C’est à cause de l’uniformité. Analyse de Michel Gâche, correspondant de l’IREF.