L’UE planche sur un projet de régulation des plateformes qui, comme Uber, Deliveroo ou Bolt, font largement appel à des indépendants. En l’espèce, la Commission souhaite que les travailleurs bénéficient…
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Les seuils sociaux entravent la croissance des entreprises françaises et le marché de l’emploi
Depuis le premier janvier 2020, après l’adoption de la loi PACTE, un processus de modernisation des seuils sociaux a été engagé.
Réclamée de longue date par le patronat, cette mesure a permis de ramener les « 199 seuils d’effectifs, répartis en 49 niveaux pour les PME » selon Bercy, à seulement trois niveaux : 11, 50 et 250 salariés.
Dans quelle mesure cette contrainte pèse-elle encore sur les entrepreneurs de notre pays ?
Seconde composante de la CET (cotisation économique territoriale), la CVAE est assise, depuis 2010, sur la valeur ajoutée produite par les entreprises. Elle s’applique aux entreprises situées dans le champ d’action de la CFE, c’est-à-dire celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €. Précisément, la base d’imposition est constituée de la valeur ajoutée produite par l’entreprise plafonnée à 80% du chiffre d’affaires, lorsque celui-ci est inférieur à 7,6 M€ et à 85% au-delà. Le taux de CVAE est légalement fixé à 1,5%. Un dégrèvement a été mis en œuvre par l’État pour diminuer la pression fiscale sur les petites entreprises et, de 152 500€ de chiffre d’affaires à 500 000€, la taxe n’est pas perçue mais compensée par l’État auprès des collectivités.
Derniers ajouts au projet de loi de finances pour 2022, mais toujours pas de vision
La commission des Finances de l’Assemblée nationale a entamé mercredi l’examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Le texte sera examiné en séance…
Croissance Plus publie ses propositions libérales pour peser sur la présidentielle
Croissance Plus est un réseau d’entrepreneurs qui a pour vocation de faire évoluer le cadre économique, social et sociétal afin de le rendre plus favorable à la croissance des entreprises.…
La responsabilité sociale de l’entreprise : une nouvelle doxa toxique ?
En janvier 2018 le gouvernement écrit à Jean-Dominique Sénard, alors président de Michelin, et Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, pour leur demander un rapport sur leur « réflexion sur la relation entre entreprise et intérêt général ». La lettre de mission est de nature « fermée ». En effet, on peut y lire les propos suivants :
« Il est aujourd’hui demandé à l’entreprise d’assumer une responsabilité à l’égard de la société… répondre aux défis environnementaux… favoriser l’amélioration du bien-être des salariés sont des buts légitimes que l’entreprise se voit désormais assigner… permettre aux entreprises de poursuivre des buts plus larges que la réalisation du profit… promouvoir une vision du capitalisme plus respectueuse de l’intérêt général et de celui des générations futures. »
L’entreprise, l’ingénieur et le pouvoir, par Olivier Zarrouati et Mario Le Glatin
Les patrons, ou plus souvent les anciens patrons racontent volontiers leur histoire, généralement pleine d’enseignements. L’exercice n’est pas facile car il peut devenir fastidieux pour le lecteur. Il n’en est rien avec le récit d’Olivier Zarrouati. Polytechnicien, celui-ci a été le dirigeant de la société Zodiac Aérospace pendant dix ans avant de pousser ses actionnaires à céder l’entreprise à Safran dans des conditions qu’il relate et où toute l’habileté du vendeur se déploie.
Malgré les discours alarmistes d’un certain nombre de politiques et de médias, le capitalisme et le libéralisme économique sont loin d’être morts. Mieux, l’entreprenariat et ses bienfaits pour la société continuent d’être soutenus par la majorité des Français et des autres populations européennes et d’Amérique du Nord. Une valeur qui doit être considérée comme le principal vecteur de sortie de crise.
Comment améliorer le financement des start-up françaises par les fonds de capital-risque ?
Une start-up, appelée jeune pousse en français, n’est pas une catégorie statistique mais peut être appréhendée en croisant la notion d’entreprise à forte croissance (qui est, selon la définition de l’OCDE, une entreprise de plus de 10 salariés dont le taux de croissance annuel moyen des effectifs est supérieur à 10% sur trois ans) et celle, plus administrative, des entreprises bénéficiaires du dispositif JEI (Jeunes entreprises innovantes).
La « Gig Economy » : une bonne affaire pour les travailleurs
Dormir occasionnellement dans un appartement en colocation, se faire conduire de l’aéroport au centre-ville, déménager avec l’aide d’une bande d’étudiants : de plus en plus de personnes ont recours aux offres diverses et souvent bon marché des plateformes numériques telles que Airbnb, Uber ou TaskRabbit. Bien que leur poids économique soit encore modeste, le recours aux livraisons a bondi pendant la pandémie et il pourrait encore augmenter.