L’écologisme est une idéologie radicale, elle tire ses inspirations du marxisme ou de Rousseau. A l’heure où la défaite du communisme est actée définitivement dans nos sociétés occidentales, toute une partie de la gauche a dû se réinventer. Ainsi, l’écologisme serait une idéologie postmarxiste avec un vocabulaire et des procédés similaires à ceux des communistes du début du XXème siècle. En France, cette mouvance de moins en moins disparate s’incarne en politique notamment dans le parti Europe-Ecologie-Les-Verts et La France Insoumise. Dans la société civile, diverses ONG très militantes, notamment Greenpeace, tentent d’imposer par des modes d’action contestataires, voire violents, leurs agendas politiques.
énergie renouvelables
Pour la Commission européenne, les subventions vertes doivent être gâchées dans le renouvelable
Le contribuable, c’est bien connu, aime qu’on lui prenne son argent pour le redistribuer dans différents projets de sauvetage plus ou moins réussi de la planète. L’Union européenne va donc…
Le Sénat octroie un droit de véto aux maires sur l’installation de nouveaux projets éoliens
Au terme d’une semaine d’examen du projet de loi climat et résilience, le Sénat a adopté, à l’initiative de la commission des affaires économiques, un article 22 Bis, qui fixe…
En décembre dernier, invité de l’émission 28 minutes sur Arte, le président de Greenpeace France détaillait une stratégie de transition énergétique composée à 100% d’énergie renouvelable pour 2050. Dans l’esprit des écologistes, ce doux fantasme repose sur du vent, car ni la technologie actuelle de stockage d’électricité ni l’efficience des énergies renouvelables, solaire, éolien, géothermique, ne sont en mesure de répondre aux besoins énergétiques d’un pays comme la France.
D’une part, la doxa très répandue que les énergies renouvelables sont l’avenir de l’humanité, en vue d’une production électrique sans émission à effet de serre ni pollution, est un mythe.
D’autre part, une transition énergétique efficace passe en l’état par le nucléaire, que cela prenne la forme de réacteur à fission ou à fusion nucléaire.
Quand les écologistes prônent la décroissance pour répondre à l’urgence climatique, les libéraux prônent l’investissement technologique, l’innovation et la responsabilité individuelle.
Les énergies renouvelables ne supportent pas le froid : les écolos veulent-ils supprimer l’électricité en hiver ?
Ce début d’hiver 2020/2021 marque le retour du froid, mais rien de bien étonnant. Pourtant, que ce soit en Europe ou en Amérique, ce froid a provoqué des problèmes de production et de distribution de l’électricité. Des millions de foyers à travers l’Occident ont subi des coupures de courants mais aussi une hausse des prix considérable. Le coupable ? C’est l’énergie dite renouvelable et en particulier l’éolien, préféré aux autres sources de production par pur dogmatisme.
D’abord et par principe, chez nous l’idéologie « verte » ne supporte pas le contradictoire et taxe systématiquement ses opposants de négationnisme ou de complotisme, alors qu’elle-même est toujours incapable d’expliquer en quoi des variations climatiques importantes ont existé voici plusieurs siècles sans que l’on puisse pourtant tracer de lien entre ces variations et les activités humaines. Voici plusieurs siècles aussi que l’on patauge lourdement sur l’origine et les effets des variations des rayonnements solaires. Mais qu’importe, quelle que soit l’opposition, un écologiste a toujours raison, parce qu’il ne raisonnera jamais comme vous et moi. Voyons plutôt.
Le souverainisme et l’écologisme idéologiques créent de la pauvreté : la preuve par le coronavirus
En 1990, 36 % de la population mondiale vivait en dessous du seuil de la grande pauvreté, soit 1,9 milliard de personnes. En 2015, 10 % vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour, le nouveau seuil rehaussé de grande pauvreté, ce qui représentait 734 millions d’habitants. Malgré une hausse de 50% de la population sur la même période, la grande pauvreté a donc très fortement régressé depuis la chute du Mur jusqu’à la crise de la Covid.
La croissance du CO2 est peut-être une conséquence, plutôt qu’une cause, du réchauffement
L’IREF milite en permanence contre les gaspillages d’argent public. Or les plus gros gaspillages sont actuellement, et seront encore plus, les gaspillages faits au nom de l’écologie. Le plan de relance français prévoit de consacrer aux dépenses écologiques 30% de ses 100 milliards.
Les éoliennes subventionnées ne font pas baisser les émissions de CO2, puisque leur construction consomme de grandes quantités de ciment et d’acier et qu’elles ne tournent que 23 % du temps, relayées pour plus des trois quarts du temps par des centrales thermiques (les seules capables de remplacer les centrales nucléaires que l’on va fermer) dont le coût de revient et les émissions de CO2 sont très supérieurs à ceux des centrales nucléaires.
Nord Stream 2 divise les alliés de l’Allemagne
En octobre, les États-Unis ont élargi leurs sanctions visant le gazoduc Nord Stream 2, annoncé en 2015 et dont la construction, actuellement en construction entre la Russie et l’Allemagne, est achevée à 94 %. Il ne reste plus que 165 km de tuyaux à poser sous la mer Baltique. Toutefois, en décembre 2019, un navire suisse de pose de conduites a interrompu ses activités sur le chantier en raison d’une nouvelle série de sanctions américaines.
La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un « Green New Deal » européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030. Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique. Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.