Cette interview sur la transition énergétique en Alemagne a été accordée (24/09) par Lucas Léger au site d’information Atlantico. Lire l’interview.
énergie renouvelables ,énergie éoliennes
L’article de Lucas Léger, chargé de mission à l’IREF a été publié par Atlantico le 31 juillet.
Lucas Léger, chargé d’études à l’IREF, a été interviewé (18/06) par le site d’information Atlantico sur les travaux de l’IREF consacrés aux coûts des emplois verts et leur situation en…
Depuis environ 10 ans, le secteur du pétrole et du gaz classique, ou du gaz de schiste, est en plein expansion.
Les énergies fossiles sont bien plus taxées et bien moins subventionnées que les énergies renouvelables
• Contrairement aux mythes relayés par de nombreux responsables politiques et par une partie des médias, les énergies fossiles ne bénéficient pas de plus d’avantages que les énergies renouvelables. Bien au contraire.
• Il n’y a pas de subvention directe à l’industrie des énergies fossiles mais des déductions fiscales qui s’élèvent à (environ) 2.6 Mds d’euros (2011).
• En même temps, la fiscalité sur les énergies fossiles rapporte, en net, près de 34 Mds d’euros, 13 fois plus que les déductions d’impôts dont bénéficie l’industrie des énergies fossiles.
• Le prix de vente de l’énergie renouvelable est largement inférieur à son coût de production. Le coût de production de l’électricité photovoltaïque par exemple est au moins 5 fois plus élevé que celui de l’électricité nucléaire. Il s’agit d’une subvention déguisée.
• La dépense totale (subventions directes et allègements fiscaux) en faveur des énergies renouvelables s’élève à plus de 5 milliards par an.
Etude réalisée en collaboration avec P&J Conseil, cabinet d’analyse économique appliquée.
Le tarif de rachat de l’énergie éolienne constitue-t-il une « aide d’État » ? C’est la question que doit désormais trancher le Conseil d’État, après la récente décision de la…
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
Rentabilité, efficacité et pragmatisme sont des adjectifs que l’administration française a depuis longtemps rayés de son vocabulaire. La volonté de réduire les gaz à effet de serre est louable, sauf lorsqu’elle se bute aux réalités économiques, qui sont souvent à contre-courant des objectifs abracadabrantesques de nos gouvernements en matière d’environnement. Ce n’est pas en subventionnant des filières non rentables, en incitant à manger local et/ou biologique et en triant ses déchets que l’on sauvera la planète.
Par exemple, les subventions dans les secteurs éolien et solaire sont des aberrations permettant à de nombreuses entreprises non pas de prospérer mais de survivre. De ce point de vue, notre politique énergétique n’a aujourd’hui aucun sens, et, une fois n’est pas coutume, c’est l’Allemagne qui nous en apporte la preuve. Il nous faut maintenant arrêter de céder aux lobbys et réfléchir à des solutions de long terme et financièrement viables pour faire face aux différents défis environnementaux et énergétiques.
Au sein de la communauté scientifique mondiale, un tiers de savants seulement croit à un réchauffement aussi catastrophique que celui que décrit le GIEC. Au sein même du GIEC, il y a divergence d’opinions. Mais l’important n’est-il pas de diffuser le message idéologique ?
L’IREF répond à Michael Jacobs, qui a attaqué une étude que notre Institut avait consacrée aux effets dévastateurs des emplois verts. Cette attaque ne repose sur aucune donnée, elle est purement idéologique. Les vrais emplois verts créés sont ceux des personnes et des instituts qui vivent de l’argent public au prétexte de défendre la planète.