L’idée de fonder une organisation mettant en relation offres et demandeurs d’emplois, développée dès le 17e siècle, reposait à l’origine sur l’initiative du secteur privé caritatif. Ce n’est qu’en 1967…
emplois privés
Big Pharma – Merck et Ridgeback Biotherapeutics – a annoncé vendredi que sa pilule contre le Covid, le Molnupiravir, réduisait les hospitalisations d’environ la moitié. Les labos prévoient de demander…
A Marseille, une énième grève menace la propreté de la ville
La métropole d’Aix-Marseille a annoncé sa volonté de se conformer à la loi sur la réforme de la fonction publique et, par conséquent, de faire en sorte que ses agents…
Dans une étude récente sur le télétravail, la CGT et l’UGICT (Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT) expliquent leurs revendications. Deux attirent particulièrement l’attention : la diminution du temps de travail et la prise en charge de certains frais par l’employeur.
Depuis 1975, le temps de travail a baissé de 17%, soit 350 heures annuelles, principalement sous l’effet des mesures de réduction de la durée légale, pour atteindre 1609 heures par an en 2018, contre 1957 en 1975. Les deux baisses majeures sont intervenues sur la période 1975-1983 (-145 heures) et sur la période 1991-2003 (-210 heures) et n’évoluent plus depuis. L’explication de cette diminution est multifactorielle : généralisation du salariat, montée du travail à temps partiel, baisse de la durée légale à 39 puis 35 heures.
Un salarié français sur cinq en situation de déclassement professionnel. La faute à l’Éducation nationale !
Selon une étude réalisée par l’Insee en Occitanie, environ 390 000 salariés (chiffre portant sur l’année 2017), sur 1,8 million, se trouvaient en situation de déclassement professionnel, soit un salarié sur cinq. Pour l’ensemble de la France métropolitaine, plus de quatre millions de salariés pourraient ainsi se trouver dans cette situation.
Avant de nous plonger dans les chiffres, précisons ce qu’est le déclassement professionnel. L’Insee l’apprécie à partir du lien entre le niveau de diplôme d’un salarié et sa profession. Ainsi, il y a adéquation lorsque le niveau de diplôme du salarié correspond à celui qui est le plus fréquent au niveau national pour la profession exercée. Si sa qualification est inférieure, il est en situation de surclassement. Si elle est supérieure, le salarié est alors en situation de déclassement.
Jean Castex enterre la réforme des retraites et dévoile de nouvelles mesures touchant aux politiques publiques de l’emploi
A l’issue du séminaire gouvernemental d’hier, le Premier ministre a enterré la réforme des retraites d’ici la fin du quinquennat en déclarant que celle-ci ne pourrait reprendre « que lorsque…
L’expérimentation des emplois francs était l’un des engagements de campagne du président de la République. Elle a été introduite par l’article 175 de la loi de finances pour 2018 et s’est déroulée entre le 1er avril 2018 et le 31 décembre 2019. Le taux de chômage dans les QPV (quartiers prioritaires de la ville) est, en effet, très élevé, proche de 25 %, soit de plus 2,5 fois le taux national : d’où l’idée d’une aide pour inciter les entreprises à embaucher ce type de publics.
Les emplois d’avenir ont été mis en place en 2012 pour faire face au chômage endémique des jeunes. Prescrits par les missions locales, ils étaient réservés aux 16-25 ans sans diplôme ou titulaires d’un CAP-BEP ayant été à la recherche d’un emploi pendant 6 mois au cours des douze derniers mois. Contrairement aux autres contrats aidés, dont la durée était comprise entre six mois et deux ans, les emplois d’avenir s’étalaient sur une période d’un à trois ans. L’État versait une aide aux employeurs plus importante dans le secteur non-marchand (75 % du SMIC) que dans le secteur marchand (35 %). Le coût annuel brut d’un contrat d’avenir rémunéré au SMIC sur la base d’un temps plein à 35 h était de 24 807 euros. Le coût par emploi pour les finances publiques était de 12 831 euros au titre de l’aide de 75 % sur le salaire brut et de 4 807 euros au titre des exonérations de charges patronales. Il convient d’ajouter le coût restant à la charge de l’employeur, soit 7 276 euros, lorsque cet employeur n’était pas une structure publique. En partant de l’hypothèse que les créations de ces emplois d’avenir seraient réparties pour 2/3 dans le secteur non marchand et 1/3 dans le secteur marchand, le coût total annuel moyen pour les finances publiques a donc été de 23 015 € par contrat. Dans la mesure où le dispositif a été clôturé en 2018, il est temps d’en dresser le bilan.
Les revendications en faveur d’une réduction du temps de travail, complétées de préférence par des augmentations salariales, sont la panacée des promesses électorales. Mais travaillons-nous vraiment plus au détriment du temps consacré à la famille ou aux loisirs ? Avons-nous vraiment besoin d’une nouvelle réglementation pour réduire notre temps de travail ? S’il est vrai que certains travaillent beaucoup, les généralisations sont dangereuses, comme le montrent les statistiques sur la façon dont nous passons notre temps. L’Allemagne offre une étude de cas intéressante.