«J’ai beaucoup d’estime pour l’administration française, mais il est évident qu’elle n’est pas faite pour changer le visage du pays. Son rôle est au contraire de maintenir l’état des choses qu’on lui confie. Les hauts fonctionnaires qui la dominent ont toutes les qualités sauf l’esprit d’entreprise. Pour transformer la France, il faudrait transformer les grands corps de l’Etat. Je n’ai pas l’intention de confier les commissions de modernisation à des fonctionnaires », affirme Jean Monnet.
économie
Onze premiers ministres ont signé un appel destiné aux autorités de Bruxelles afin de mettre en place un programme économique libéral de nature à relancer la croissance européenne. Réaction contre l’axe Paris-Berlin, enferré dans le dirigisme ?
Une nouvelle équipe au pouvoir a 100 jours pour lancer des réformes. Mais elle réussira si elle annonce dans les 100 heures les mesures qu’elle va prendre. C’est l’option choisie par Obama ou Reagan. Voici les cinq priorités pour la France définies par notre Institut.
Un « Buy European Act » ? L’idée circule : pour garder les emplois en France, les commandes des administrations françaises devraient porter sur des produits français. Au niveau européen, cette mesure serait la réplique de ce que vient de faire Barack Obama aux USA. La mondialisation serait-elle détruite par une nouvelle vague de protectionnisme au prétexte fallacieux de créer des emplois ?
Nos politiques devraient suivre de près ces chiffres. Sans aucune campagne pour le « Made in USA », l’économie américaine a créé ces deux dernières années plus de 334.000 emplois nets dans l’industrie (durant la même période, la France a perdu 100 000 emplois). Un chiffre très important pendant une période de crise. Néanmoins, il ne faut pas se faire des illusions.
Pierre Garello, Directeur Europe de l’IREF, est interviewé dans l’hebdo Bourseplus (13 janvier) sur la nécessité de faire des réformes profondes en France. Lire l’entretien .
L’IREF et l’association Contribuables Associés organisent le 6 et le 7 février prochains une série de conférences à Lyon et à Lille sur le thème : “Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ? Les cas français, italien et suisse“
L’IREF et l’association Contribuables Associés organisent le 6 et le 7 février prochains une série de conférences à Lyon et à Lille sur le thème :
Pour sortir de la crise : plus ou moins d’impôts ? Les cas français, italien et suisse.
Pour les citoyens qui suivent depuis des décennies la tradition des vœux présidentiels, ceux de Nicolas Sarkozy, le 31 décembre dernier, n’ont guère surpris. Il est amusant de les comparer aux vœux du début du quinquennat. Chaque impétrant délivre, enjoué, ses premiers vœux aux Français… avant d’adopter cinq ans plus tard un ton grave qui sied aux calamités survenues entre temps. Après Valery Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy s’est plié à l’exercice sans originalité. Analyse de Jean-Philippe Feldman, professeur agrégé et chercheur associé à l’IREF.
« On préfère être Français que Britannique », dit Monsieur Baroin. Les chiffres récoltés par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, disent le contraire. Jugez sur pièces.