Les chèques en blanc se succèdent sans soulever de véritables critiques. Le Parlement, passif et soumis, entérine toutes les dépenses. Telle est la fin de mandat d’Emmanuel Macron. Illustration avec…
Dépense publique
Oliver Véran sort 1,7 milliard d’euros de son chapeau pour l’Assurance maladie
Alors que le Sénat a démarré l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022, le ministre de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran,…
La dépendance la plus grave pour la société française n’est pas liée au grand âge, c’est une dépendance sociale, écrit l’avocat Jean-Philippe Delsol. Les aides distribuées par l’Etat entravent la capacité des citoyens d’agir par eux-mêmes.
Chômeurs de longue durée : la planche à billets continue de fonctionner
800 millions d’euros pour les chômeurs de longue durée : c’est la nouvelle proposition d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, qui répartit cette jolie somme d’argent du contribuable entre les offres…
La lutte contre la fraude est loin de mobiliser tout le monde !
Nous venons de refermer le livre passionnant – même s’il comporte quelques longueurs – de Monsieur Charles Prats: « Cartel des fraudes 2 » (Ring éditeur), qui fait suite au Cartel 1 en cernant et en « ciselant » sans doute plus d’une centaine de fraudes fiscales et sociales parmi les plus courantes. Notre intention n’est pas de faire une synthèse ou de livrer un bréviaire de ces fraudes qui, sans vraiment les surprendre, enrichiront probablement la culture de nombreux juristes. Non, notre propos n’est pas non plus de révéler les arcanes du droit fiscal et du droit social, ni de cartographier les nombreuses voies de contournement qui s’ouvrent aux fraudeurs: le livre le fait parfaitement et sa lecture est irremplaçable. Mais il y a une seconde, une autre approche de l’ouvrage, une sorte de lecture transversale et sous-jacente, aussi riche qu’inquiétante sur le fonctionnement de notre démocratie, dont on s’aperçoit qu’elle se plait bien davantage à invectiver la fraude, qu’à la combattre effectivement.
3,5 milliards d’euros pour le plan d’investissement France 2030. Pour quoi faire ?
Le Gouvernement a inscrit 3,5 Mds€ de crédits consacrés au plan d’investissement France 2030 dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 : 2,84 Mds€ de subventions et…
L’enseignement supérieur privé est très dynamique. Pourtant, il est beaucoup plus onéreux pour les étudiants que l’enseignement public dont les frais de scolarité sont limités à quelques centaines d’euros par an. Tous gagneraient à favoriser le développement du secteur privé.
Pourquoi les gouvernements veulent-ils taxer plus les entreprises tout en leur donnant encore plus de subventions ? C’est la question qu’il faut se poser alors que les chefs d’Etat vont…
Fiasco et gaspillage de 12 millions d’euros pour le logiciel révolutionnaire de la Police nationale
Un énième gaspillage de plus. Cette fois-ci, il concerne la police. Mis en service en 2017, le logiciel Scribe va être abandonné. Véritable espoir de faciliter le travail des enquêteurs,…
La répudiation de la dette d’un État a désormais ses défenseurs et son groupe d’intérêt [[On peut consulter le site du Comité pour l’Abolition des dettes illégitimes (CADTM). Lien : www.cadtm.org (consulté le 28/06/2021) ou les travaux de la Commission d’audit intégral du crédit public (CAIC) du Président de l’Équateur Rafael Correa.]]. Elle peut être décidée de manière unilatérale par le débiteur, négociée entre le débiteur et ses créanciers ou passer par un accord multilatéral qui place à la table des négociations les débiteurs, les créanciers et les États des créanciers. La répudiation de la dette est par conséquent à l’origine de conflits potentiels entre les États. Plusieurs scénarios de défaut de paiement sont envisageables. Le premier est de ne plus payer l’intégralité ou une partie de sa dette. Le second est de financer sa dette par un impôt d’inflation, car le prêteur est remboursé avec une monnaie qui a perdu une partie de son pouvoir d’achat. De nombreux pays dont la France et les États-Unis à la sortie de la première guerre mondiale ont levé l’impôt d’inflation sur les épargnants pour payer une partie de leurs dettes.