27 points de différence- ! C’est la différence entre les marges (28 %) réalisées par les entreprises françaises, par rapport aux entreprises irlandaises, ou – norvégiennes (55 %), d’après Eurostat…
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La France n’avait pas autant d’ETI[[Entreprises à taille intermédiaire]] que l’Allemagne, mais elle avait de grandes entreprises multinationales. A présent, elle perd également celles-ci, qui se vendent ou se délocalisent.
Il y avait déjà eu l’affaire Pechiney en 2003, après son rachat par Alcan, et l’affaire Arcelor, absorbée par Mittal en 2010, ou encore le rachat de Rhodia par Solvay. En 2014, Publicis profitait de sa fusion avec Omnicom pour s’installer à Amsterdam et à Londres ; tandis que Lafarge déménageait à Zurich en s’associant à Holcim.
Maintenant, c’est Alstom qui vend l’essentiel de ses activités à General Electric, ou peut être à Siemens …
Il faut compter également avec les futurs départs de grandes sociétés : après Eurofins (biotech) en 2012, on a assisté aux départs dès 2013, des sociétés de services en ingénierie informatique : Sword Group, Solutions 30 et DNXcorp, qui s’installaient au Luxembourg ; sans oublier, la très petite entreprise Global Graphics, partie pour Londres… Amsterdam compte maintenant 2 500 entreprises étrangères, dont 400 à 450 sièges sociaux, parmi lesquels, se trouvent 77 sociétés françaises, avec les sièges sociaux d’Airbus Group NV, de Gemalto, de l’alliance Renault-Nissan, etc.
L’IREF a posé la question à deux d’entre eux : Axel Arnoux qui dirige la grande entreprise Chauvin & Arnoux, avec plus de 1 000 salariés, et à Julien Leclercq, patron d’une PME de 45 personnes et auteur d’un livre très remarqué (« Chronique d’un salaud de patron »).
L’article de Jean-Philippe Delsol intitulé “Charges sociales : un pacte de responsabilité pour moins d’Etat” a été publié par le site des Echos (21/01). Le Président de la République propose…
C’est le livre à distribuer à tous les politiques et dans toutes les administrations. Un patron de PME raconte sa vie professionnelle pendant 7 jours. Il faut le vivre pour le croire.
Les impôts s’accumulent et le Président veut financer des emplois aidés et des emplois d’avenir, notamment dans le secteur non marchand. Diminuer les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires est la seule façon de réduire le chômage, comme le prouve la politique de la Californie.
Coup d’épée dans l’eau ou simple plaisanterie ? « Le Rapport Gallois est une cynique plaisanterie : j’aurai une baisse de…. 2.5 % des charges sociales ». C’est le constat d’un chef d’entreprise qui n’est pas convaincu par les « mesures » de réduction des taxes et qui attend la prochaine taxe…
Une étude très argumentée et précise de l’avocat fiscaliste Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF pose la question. L’analyse de la loi de Finances et des dispositions qui concernent l’ISF et l’impôt sur le revenu est très claire : il n’y a plus de limite réelle à l’impôt spoliateur.
Aujourd’hui ce n’est pas la race qui est en cause, mais la position sociale. Bernard Arnault et la famille Peugeot ont été insultés par la presse de gauche parce qu’ils sont riches et entrepreneurs, créateurs d’emplois et bienfaiteurs de la nation. Rares sont ceux qui ont pris leur défense : l’IREF ose le faire !
La contribution obligatoire est un mode de financement désuet et inadapté. C’est en fait un impôt, et la télévision publique est une administration qui se prive de recettes marchandes et souffre de tous les défauts de la bureaucratie. Au moment des JO, il vaudrait mieux se mettre à l’heure de la BBC.