Nicolas Lecaussin est l’invité (24 mars) de Pascal Perri sur LCI pour débattre des charges qui pèsent sur les salaires. C’est près de 100 % du salaire net ! Voir…
charges
Notre tableau publié il y a quelques jours a fait beaucoup de bruit. Et pour cause. Il est saisissant car nous avons pu montrer que le total des charges payées par l’employeur et par l’employé pourrait représenter une somme plus élevée que le montant du salaire net : 101 %. C’est deux ou trois fois plus que dans les autres pays européens comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni. Cette charge est pénalisante pour l’employé car il s’agit de l’argent qui devrait lui revenir grâce aux richesses créées par l’entreprise dans laquelle il travaille.
Avec 76 % de charges, le salaire coûte très cher et rapporte très peu au salarié
Il ne faut pas beaucoup d’explications. Le tableau ci-joint est suffisamment clair. Les charges, au total, s’élèvent à 76 % du salaire brut, soit plus de 100% du salaire net.…
Réforme de l’assurance chômage : Mme Borne, privatisez et ouvrez à la concurrence !
La réforme de l’assurance chômage chère à Emmanuel Macron et à Elisabeth Borne, ministre du Travail, devrait entrer en vigueur, par décret, le 1er juillet prochain. Avec des négociations amorcées le 9 novembre 2018 entre gouvernement et partenaires sociaux, la refonte de cette assurance mécontente aussi bien la CGT (comme à son habitude) que les syndicats patronaux (Medef et CPME).
Cette réforme se veut génératrice d’économies considérables. Mais ces économies se font en réalité sur le dos des plus gros cotisants, en particulier les cadres et les entreprises. Pour vraiment réformer l’assurance chômage, il faudrait la sortir du carcan étatiste et la transformer en une véritable assurance, privée et concurrentielle. Le chômage est un risque, au même titre qu’un accident de voiture. Une telle réforme réaliserait des économies encore plus conséquentes pour l’Etat. Mais le chômage échapperait à son contrôle…
Le travail coûte trop cher et rapporte trop peu en France, écrit Jean-Philippe Delsol, qui propose de verser aux salariés l’intégralité de leur rémunération, charges salariales et patronales incluses, libre…
Le foot français, révélateur des handicaps du pays
Qui s’intéresse encore au foot français ? Après l’échec de Telefoot, qui a finalement reconnu ne pas disposer des fonds suffisants, personne ne semblait avoir très envie d’acheter les droits…
Un restaurateur du Doubs est à l’origine d’une vraie rébellion anti-Covid. Stéphane Turillon a lancé son restaurant le 12 octobre 2020, après deux ans de travaux, un demi-million d’euros d’investissement et vingt-cinq ans de métier. Mais le second confinement a mis une fin brutale à ces efforts, et il a aujourd’hui perdu 400 000 euros. Il risque la faillite, la perte de son restaurant, de sa maison, de sa voiture. Ce père de trois enfants estime n’avoir plus rien à perdre. Il ouvrira donc le 1er février, et les réservations montrent que plusieurs milliers de Français sont prêts à soutenir les restaurateurs : son établissement est déjà complet pour le grand jour. D’autres sont aussi décidés à rouvrir, dans le respect du protocole sanitaire.
M. Macron, pour sauver l’industrie française, baissez les charges, les taxes, les impôts et réformez l’Etat !
Le président de la République était en visite il y a quelques jours sur le site de l’ancienne usine Whirlpool à Amiens, là où, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017, il s’était déplacé pour promettre aux 300 salariés qu’il allait sauver l’usine menacée par une délocalisation. Aujourd’hui, il ne reste que 44 employés sur le site qui va très probablement bientôt fermer. M. Macron a échoué, comme d’ailleurs beaucoup d’autres politiques qui ont fait ce genre de promesses avant lui.
La nouvelle est passée inaperçue. Aux Etats-Unis, les recettes fiscales fédérales ont été de 171 milliards de dollars en février, selon le Congressional Budget Office (Bureau du budget du Congrès). C’est 10 % de plus que les recettes encaissées au mois de février 2018.
A cause des charges fiscales et sociales, les Français ne touchent que la moitié des salaires auxquels ils pourraient prétendre. L’Etat taxe à 88% les salaires au niveau du revenu médian.