Ce n’est pas la première affaire que Jean-Jacques Gaudiche dénonce. Début 2019, nous nous étions déjà fait l’écho d’un scandale de corruption mettant en cause la Safer Bretagne et qu’il avait eu le courage de dévoiler sur la place publique. Cette fois-ci l’affaire concerne la Safer Pays de la Loire. Sa coopérative de portage foncier solidaire Terrafine venait en aide à un agriculteur. L’opération consistait à lui racheter sa terre pour combler sa trésorerie tout en la lui louant dans des conditions très favorables. Le compromis est signé, mais l’organisme décide de préempter, en toute légalité.
agriculture
On voit de plus en plus émerger chez les tenants de l’écologie politique et/ou intégrale, partisans d’une agriculture biologique voire biodynamique, une certaine nostalgie pour « l’agriculture de nos grands-parents » avec des parcelles plus petites, et des chevaux ou des bœufs à la place des tracteurs. Une agriculture familiale et très peu mécanisée, qui nécessitait plus de main d’œuvre. Ces nostalgiques, qui ne rencontrent des agriculteurs qu’au salon de l’agriculture, ont une vision fantasmée du monde rural et ignorent tout des conditions difficiles dans lesquelles travaillaient nos paysans de la fin XIXe et du début du XXème siècle.
L’IREF, par l’intermédiaire de Laurent Pahpy, a démontré l’arnaque que constituait l’agriculture biologique. Mais il y en a une autre, farfelue et dénuée de sens scientifique, qui commence à se mettre en place dans des châteaux de Bordeaux, du Médoc, de Bourgogne ainsi que dans d’autres exploitations plus petites, qu’elles soient viticoles ou agricoles. Et cette forme d’agriculture a un nom : c’est la biodynamie.
Un rapport parlementaire dénonce enfin les désillusions subventionnées de l’agriculture « bio »
Un rapport du Sénat passe au crible la politique pro « bio » de l’État. Si elle n’est pas remise radicalement en cause, c’est la première fois qu’elle est critiquée à la fois dans son application et dans ses fondements. Des objections que nous avions déjà soulevées dans notre rapport sur le « bio ».
Laurent Pahpy, auteur de l’Etude sur l’agriculture française, est l’invité (14/11) de l’émission Décryptage sur Radio Notre Dame. Ecoutez l’émission.
De l’âge de pierre au capitalisme, une histoire de problèmes écologiques
En 1972 paraît l’ouvrage Stone Age Economics de l’anthropologue Marshall Sahlins. Il sort en France en 1976 sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance. L’auteur a pour objectif de déconstruire ce qu’il considère comme des idées reçues sur les inconvénients des sociétés primitives et les avantages de la civilisation industrielle. Il jette un pavé dans la mare et démontre que les chasseurs-cueilleurs avaient une vie pleine d’abondance et moins pénible que les peuples sédentarisés.
L’interview de Laurent Pahpy est publiée par le magazine La France Agricole du 23 août. Lire.
Le cognac est un secteur en pleine croissance. Ce marché, tourné à près de 98% vers l’international, vient d’enregistrer en 2018 des ventes ainsi qu’une production records que cela soit en termes de volume ou de valeur. Mais même si la viticulture cognaçaise se porte bien, elle souffre d’une réglementation lourde et d’une « simplification administrative » qui accroît le temps des démarches.
L’agriculture française étouffée par la bureaucratie !
L’Etude de Laurent Pahpy sur l’agriculture est présentée (18 mars) à la Une du quotidien l’Opinion . Lire.
Le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français et témoigne de préoccupations alimentaires légitimes de la population. Dans ce nouveau rapport, l’IREF analyse les prétendues vertus de cette consommation et montre, littérature scientifique à l’appui, que l’agriculture dite « biologique » ne tient pas ses promesses. L’IREF propose d’abandonner l’interventionnisme massif et coûteux de l’État en faveur de cette pratique pour permettre le libre choix alimentaire des consommateurs.