Durant le week-end du 26-27 septembre, 125 Français « tirés au sort » se sont réunis pour parler d’agriculture et de la Politique agricole commune (PAC), afin de définir un « nouveau contrat social pour l’agriculture ». Cette « Assemblée citoyenne » qui n’a aucune légitimité se permet, avec l’aval de l’Etat, et l’aide des lobbies de « l’agroécologie », d’émettre des propositions qui vont impacter de manière néfaste le travail des agriculteurs. Les principaux acteurs concernés n’étaient d’ailleurs représentés que par deux membres…
Ce nouveau modèle imposé par le président Macron, tirage au sort et convention citoyenne sur tous les sujets est inique. Les agriculteurs déjà étouffés par les réglementations n’ont pas besoin de nouvelles normes, encore moins si elles émanent de personnes n’ayant aucune légitimité démocratique ni aucune compétence.
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Le cognac, baromètre de la crise et de la reprise: chute mondiale des exportations à – 11,5 %, hausse de 1.9% pour les Etats-Unis
Tous les secteurs de l’économie française sont impactés par le coronavirus. Le cognac, réussite française dans le monde, n’échappe pas à la règle. D’autant plus que l’alcool charentais est vendu à 98 % à l’exportation, rendue difficile par la fermeture des frontières. Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) a publié les chiffres des ventes comparées de cognac à l’exportation par pays. Les chiffres sont mauvais pour cette campagne 2019/2020, avec une baisse en volume (nombre de bouteilles) de 11.5 % et une baisse en valeur (qualité et prix du produit) de 9.2 %.
Mais un pays du monde étonne, avec des chiffres certes plus bas que les années précédentes, mais qui demeurent positifs. Et ils viennent du premier pays importateur de cognac, les Etats-Unis.
Betteraves et néonicotinoïdes : quand une décision d’écologie politique risque de tuer un secteur entier
Les plantations de betteraves sucrières viennent de connaître une crise terrible, traversée par le virus de la jaunisse. Mais cette crise ne tombe pas du ciel, ce n’est pas une malédiction qui s’abat sur les exploitants de betteraves, mais bien le résultat de l’inconséquence d’une décision politique prise par un gouvernement socialiste.
Il y a une déconnexion totale entre ce que vivent les agriculteurs et ce qu’on entend dans le débat public
Laurent Pahpy est l’invité (10 juillet) de Sud Radio (« Bercoff dans tous ses états« ) pour parler de la situation de l’agriculture française et des réformes proposées par l’IREF pour ce secteur. Ecoutez l’émission.
Ce n’est pas la première affaire que Jean-Jacques Gaudiche dénonce. Début 2019, nous nous étions déjà fait l’écho d’un scandale de corruption mettant en cause la Safer Bretagne et qu’il avait eu le courage de dévoiler sur la place publique. Cette fois-ci l’affaire concerne la Safer Pays de la Loire. Sa coopérative de portage foncier solidaire Terrafine venait en aide à un agriculteur. L’opération consistait à lui racheter sa terre pour combler sa trésorerie tout en la lui louant dans des conditions très favorables. Le compromis est signé, mais l’organisme décide de préempter, en toute légalité.
On voit de plus en plus émerger chez les tenants de l’écologie politique et/ou intégrale, partisans d’une agriculture biologique voire biodynamique, une certaine nostalgie pour « l’agriculture de nos grands-parents » avec des parcelles plus petites, et des chevaux ou des bœufs à la place des tracteurs. Une agriculture familiale et très peu mécanisée, qui nécessitait plus de main d’œuvre. Ces nostalgiques, qui ne rencontrent des agriculteurs qu’au salon de l’agriculture, ont une vision fantasmée du monde rural et ignorent tout des conditions difficiles dans lesquelles travaillaient nos paysans de la fin XIXe et du début du XXème siècle.
L’IREF, par l’intermédiaire de Laurent Pahpy, a démontré l’arnaque que constituait l’agriculture biologique. Mais il y en a une autre, farfelue et dénuée de sens scientifique, qui commence à se mettre en place dans des châteaux de Bordeaux, du Médoc, de Bourgogne ainsi que dans d’autres exploitations plus petites, qu’elles soient viticoles ou agricoles. Et cette forme d’agriculture a un nom : c’est la biodynamie.
Un rapport parlementaire dénonce enfin les désillusions subventionnées de l’agriculture « bio »
Un rapport du Sénat passe au crible la politique pro « bio » de l’État. Si elle n’est pas remise radicalement en cause, c’est la première fois qu’elle est critiquée à la fois dans son application et dans ses fondements. Des objections que nous avions déjà soulevées dans notre rapport sur le « bio ».
Laurent Pahpy, auteur de l’Etude sur l’agriculture française, est l’invité (14/11) de l’émission Décryptage sur Radio Notre Dame. Ecoutez l’émission.
De l’âge de pierre au capitalisme, une histoire de problèmes écologiques
En 1972 paraît l’ouvrage Stone Age Economics de l’anthropologue Marshall Sahlins. Il sort en France en 1976 sous le titre Âge de pierre, âge d’abondance. L’auteur a pour objectif de déconstruire ce qu’il considère comme des idées reçues sur les inconvénients des sociétés primitives et les avantages de la civilisation industrielle. Il jette un pavé dans la mare et démontre que les chasseurs-cueilleurs avaient une vie pleine d’abondance et moins pénible que les peuples sédentarisés.