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Sandrine Rousseau veut en finir avec la croissance économique, mais pas avec celle de l’étatisme

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La sortie de son dernier ouvrage, Ce qui nous porte, dont l’objet est d’inviter la gauche à se libérer de l’héritage des Trente Glorieuses, permet à Sandrine Rousseau de multiplier les entretiens dans les journaux.

Celui donné à Ouest France le 29 septembre est très représentatif de l’idéologie de la députée rouge-verte qui peut être synthétisée autour de quelques termes :

  • La croissance ? « Il faut sortir de l’idée qu’il ne peut y avoir de progrès social s’il n’y a pas de croissance et de redistribution de cette croissance ». Sandrine Rousseau ajoute un peu plus bas : « Notre avenir n’est pas dans la consommation ni dans la croissance ni dans la productivité ». On ne s’étonnera pas que ces idées soient lancées par la députée puisqu’elles le sont depuis des années ; on pourra s’étonner en revanche qu’une économiste (ou prétendue telle), certes non agrégée, massacre ainsi la science économique.
  • Le « droit à la paresse » ? « La transformation écologique, c’est ralentir, se poser et réfléchir ». Il n’est pas sûr que Madame Rousseau fasse beaucoup marcher ses petites cellules grises. Certes, nul ne l’empêche de ne rien faire, mais la question reste de savoir aux dépens de qui.
  • L’écologie ? « C’est prendre du temps pour soi, développer le gratuit, la solidarité, la qualité de vie et de travail ». Mais qui paiera la « gratuité » ? Comment pourrait-il y avoir une « qualité de vie et de travail » sans création de richesses ? Pourquoi imposer une solidarité forcée ? Sandrine Rousseau abhorre l’immonde capitalisme, mais elle verse dans l’utopisme et le primitivisme qui nous ramèneront à la guerre de tous contre tous et à la pauvreté dont l’humanité a mis un temps considérable à sortir. A la fin du XIXe siècle, l’économiste français Yves Guyot appelait cela « l’atavisme social ».

Comment le modèle écologique prôné peut-il fonctionner ? « Par la politique publique », nous répond à deux reprises notre interventionniste et étatiste patentée, qui ajoute à l’attention de ceux qui n’auraient pas saisi : « La transformation écologique doit être collective ». Collectiviste plutôt….

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6 commentaires

Broussard 5 octobre 2024 - 7:56 am

parce qu’en plus, elle écrit !

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Lafon 5 octobre 2024 - 8:22 am

On ne peut avoir la position de S Rousseau que quand on est rémunéré par l’état à faire des discours

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louis 5 octobre 2024 - 8:44 am

sardine est le cliché parfait du fonctionnaire bas de plafond et marxiste

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jacques lemiere 5 octobre 2024 - 9:36 am

c’est juste un tyran…

« la préservation de l’environnement  » en fait SA vision de la préservation de l’environnement.. est son pretexte principal..

il faut attaquer rousseau et les ecologistes de façon simple..

je veux AUSSI « préserver l’environnement » , ou j’ aime la nature mais pas comme vous..
pouvez vous m’expliquer pourquoi vos propositions sont meilleures…

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Mevellec 5 octobre 2024 - 2:21 pm

C’est l’Éternel problème de la définition du contenu de la croissance : nous avons a développer ce que en terme savant on appelle une croissance neg-entropique cad plus simplement qualitative d’une part et freiner la croissance entropique surtout quantitative et mondialisée que l’on a sous les yeux.
Sur le plan économique S.Rousseau ne voit pas que pour jouir de la paresse , de la culture et des bienfaits d’une bonne santé il faut developper de nouvelles activités de nouveaux métiers et que l’état sache combiner une politique de la demande et une politique de l’offre, elles détiennent chacune une part de vérité, ce que n’ont pas compris la plupart des économistes et des politiques qui les suivent…
Sauf Pierre Aunac ,(décédé ) dans son article « le challenge de l’économie libérale » analyse critique et rectification de la courbe de Laffer.

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Jura 5 octobre 2024 - 2:38 pm

Qui la paie ?

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