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Présidentielles : les 12 candidats du marxisme et de l’étatisme

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Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi 7 mars la liste officielle des candidats à l’élection présidentielle. Douze d’entre eux ont réussi à réunir les 500 parrainages d’élus nécessaires, soit un de plus qu’en 2017 et deux de plus qu’en 2012. Sauf changement de programme dans les semaines à venir, il n’y aura pas de vrai candidat libéral à cette élection. Valérie Pécresse aurait pu l’être mais, pour le moment, son programme, même si elle ose parler de « liberté » et de « flexibilité » du temps de travail, n’est qu’une liste de mesures dans lesquelles l’Etat joue un rôle prépondérant. Ni concurrence, ni privatisations ne sont à l’ordre du jour. Encore moins une « refonte du modèle social français » comme l’avait souhaité Nicolas Sarkozy en 2007.

Plus grave encore sont les six candidatures à gauche – Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot – auxquelles on pourrait rajouter celles, à droite, de Jean Lassalle, de Nicolas Dupont-Aignan dont les programmes sont ou marxisants, ou étatistes, ou bien les deux à la fois. Il y est question d’interventionnisme, de nationalisations, de hausse d’impôts et de toujours « plus de moyens » dans tous les secteurs. Presque pareil pour celles de Marine le Pen et d’Eric Zemmour qui ne voient la France qu’à travers l’Etat. Bizarre de voir que ces candidats qui se sont proclamés défenseurs des Français ne leur font aucune confiance et veulent qu’ils soient pris en charge par l’administration. Attendons maintenant les propositions d’Emmanuel Macron… sans se faire trop d’illusions.

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5 commentaires

Dupond 8 mars 2022 - 8:23

Comment sortir du système étatique brutalement sans reconquête d’une part de production française pour rétablir les garanties sociales par le travail des français ? La mondialisation débridée à bas coût apparent pour le consommateur , sans voir les conséquences de millions de salariés sous payés et endettement insoutenable du pays pour assurer la paix sociale. Nous y sommes . Il faut un changement radical

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Teisserenc 8 mars 2022 - 11:25

Bravo. Ceci n’est pas assez expliqué, et soit «l’élite» n’a rien compris (probable), soit elle veut cacher le pire défaut de cette mondialisation : on paye d’un côté ce qu’on gagne de l’autre. Et cette balance penche du mauvais côté.

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Obeguyx 8 mars 2022 - 11:22

En rugby, si vous ne marquez pas d’essais, vous ne gagnez pas le match. En politique c’est pareil. Depuis 1981 nous subissons la même ligne politique et il est tant d’en changer. déjà en 2017, le peuple a senti qu’il fallait changer. Ce fut chose faite. L’essai a été tenté et Macron a échoué. Il faut donc tenter un nouvel essai avec un autre candidat. Peu importe, du moment qu’il n’appartient pas aux partis ayant gouvernés depuis 1981. Alors, il y a quand un choix entre 4 ou 5 candidats. Si le français résonne intelligemment Macron ne devrait pas atteindre les 5 %. Dans le cas contraire De Gaulle avait raison sur toute la ligne !!!

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JR 8 mars 2022 - 1:11

Bonjour cher Obeguyx, Charles avait raison sur quasi tous les domaines et c’était un visionnaire constricteur. Hélas, des traitres jouent aux apprentis sorciers et décident de saboter la France au nom de leurs idéologies. J’ai hâte de les voir défiler à la barre du tribunal, en tête, Fabius (Monsieur sang) avec son marteau vert, suivi de toute la bande d’escrocs climatique ! Libérons la France, Charles, Georges au secours !

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Astérix 8 mars 2022 - 1:10

Bonjour M. LECAUSSIN,
Je partage globalement votre commentaire sauf pour M. Macron qui est à mon sens « grillé »après 5 ans d’incompétence, même si tous les Français n’ont pas encore compris, ce qui est dramatique !
Peut-être M. ZÉMOUR serait, à mon sens, le seul à vouloir un état fort uniquement sur les questions régaliennes tout en souhaitant un secteur privé libéré des contraintes imbéciles actuelles.
Dès lors, M. ZÉMOUR serait davantage libéral !?
Mais je peux me tromper; le débat est ouvert !
Bien à vous.

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