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Pour éviter les crises alimentaires, il faudra adopter les cultures OGM

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D’ores et déjà le président de la République du Kenya, William Ruto, a décidé de revenir sur l’interdiction des importations d’OGM qui avait été décrétée en 2012.

Déjà en 2020, les agriculteurs kenyans ont été autorisés à planter du coton Bt, résistant à certains insectes nuisibles, ce qui a permis de doubler certaines productions tout en réduisant les coûts d’engrais et pesticides.

Cette année, tandis que la sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique menace la population kenyane de famine, William Ruto, docteur en écologie végétale, exploitant de terres de maïs et spécialiste de la génétique de la flore, souhaite développer au Kenya des « cultures qui sont résistantes aux nuisibles et aux maladies ». Il pense que le maïs transgénique réduira le besoin de pesticides, dont les prix augmentent beaucoup, et plus généralement que les cultures OGM résisteront mieux à la sécheresse.

William Ruto veut éviter la situation du Sri Lanka qui après avoir banni les importations d’engrais et de pesticides de synthèse pour promouvoir une agriculture 100 % biologique, a subi une situation d’urgence alimentaire et une pénurie de denrées de première nécessité. Mais une partie de la population kenyane est intoxiquée par les idéologies anti-OGM et un recours a été formé contre la décision du Président que Bill Gates est venu soutenir à Nairobi en disant simplement : « Tout le pain et le maïs que j’ai mangés dans ma vie sont OGM ».

Combien de famines faudra-t-il encore, comme au Sri Lanka, au Bengladesh ou ailleurs, pour que le monde comprenne la vertu des OGM qui prospèrent aux Etats-Unis ou en Israël ?

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