Il y a plus d’une dizaine d’années, au printemps 2014, l’IREF publiait une Note consacrée à l’ouvrage de Thomas Piketty intitulé Le Capital au XXIe siècle dans laquelle on révélait une (longue) série de tromperies économiques et statistiques. Il publiait ensuite l’ouvrage « Anti-Piketty, Vive le capital au XXIème siècle » (éditions libréchange) en 2015. Depuis, nous avons eu l’occasion d’y revenir et de montrer comment, dans ses travaux, Piketty manipule les chiffres et fait de l’idéologie marxiste et non pas de la science économique. D’autres organismes de recherche et des journaux (surtout étrangers) dont le Financial Times ont aussi démythifié l’image du gourou de la gauche française (et pas seulement). Un article intitulé Thomas Piketty, le pape de la gauche radicale de plus en plus contesté et qui vient de paraître dans Le Figaro fait le point sur les thèses défendues par l’économiste. Elles sont effectivement de plus en plus contestées. Un article prochainement publié dans The Journal of Finance montre que, contrairement à la théorie de Piketty selon laquelle les riches seraient de plus en riches et les pauvres de plus en plus pauvres, la part de richesse détenue par les 1 % les plus aisés a très peu varié entre 1989 et 2019. Une étude dans le Quarterly Journal of Economics apporte les preuves que le patrimoine des plus riches a été surestimé. Une autre paru dans le Journal of Political Economy de l’université de Chicago met en brèche les allégations sur l’accroissement des inégalités au XXe siècle.
Nous ne pouvons qu’être satisfaits en lisant cette liste de travaux anti-Piketty. D’autant plus que l’IREF a été l’un des premiers à dessiller les yeux des Français sur le mythe Piketty. Nous le serons encore plus lorsque les politique comprendront que les méthodes préconisées par lui – augmentation des taxes et des impôts, interventionnisme de l’Etat dans l’économie – non seulement n’améliorent pas le sort des hommes, elles les aggravent.
