C’est une (petite) victoire de la science contre les obscurantistes. Le Conseil d’Etat a validé le 15 mars dernier la réutilisation provisoire des néonicotinoïdes pour la filière de la betterave sucrière.
Faussement appelé « tueur d’abeilles » par les militants écologistes, cet insecticide va permettre cette année à la filière de la betterave sucrière de ne pas connaître à nouveau la catastrophe de l’an passé. En effet, l’interdiction (datant de 2016) de ces produits qui luttent notamment contre le virus de la jaunisse a provoqué une perte de rendement de 30 % à 50 % !
C’est un soulagement pour les agriculteurs qui pourront continuer d’utiliser ces produits en attendant qu’une solution de remplacement soit trouvée et mise sur le marché. Avec la nomination de Julien Denormandie au ministère de l’agriculture, on peut désormais espérer que ce soit la science qui prime avant l’idéologie.