Jeudi 9 septembre, le gouvernement du Texas a adopté une loi contre la censure politique sur les réseaux sociaux. Cette censure est un objet de débat récurrent, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, où le compte twitter de l’ancien Président Donald Trump a même été suspendu de manière permanente par la plateforme en janvier dernier.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a donc signé un projet de loi visant à empêcher les réseaux sociaux d’interdire les profils ou les publications sur la seule base des opinions politiques. Les Républicains accusent, en effet, ces réseaux de censurer les discours conservateurs. Désormais une nouvelle loi oblige les entreprises de médias sociaux comptant plus de 50 millions d’utilisateurs mensuels à divulguer leurs politiques de modération de contenu et à instituer un processus d’appel. Les utilisateurs pourront ainsi poursuivre les plateformes pour obtenir le rétablissement de leur compte, et le procureur du Texas pourra les poursuivre au nom des utilisateurs.
On attend que de telles mesures soient prises en France et qu’un homme politique s’approprie le discours de Greg Abbott : « Les sites de médias sociaux sont devenus nos places publiques modernes. Ils sont le lieu d’un débat public sain où l’information devrait pouvoir circuler librement – mais il existe un mouvement dangereux de la part des entreprises de médias sociaux visant à réduire au silence les points de vue et les idées conservateurs. C’est inacceptable, et nous ne le permettront pas au Texas ».
3 commentaires
Liberté d’expression : la revanche du Texas
Tout à fait d’accord ! évincer quelqu’un du débat « démocratique » sur un réseau social au prétexte que ce réseau est « privé » devrait TOUJOURS permettre un recours (ou plusieurs) pour rétablir la connexion en ayant conservé les fichiers; l’effacement de ces derniers par « mégarde » pouvant entrainer des sanctions lourdes y compris pécuniaires sans exclure d’autres modes de poursuites.
Liberté d’expression : la revanche du Texas
Tout à fait d’accord ! évincer quelqu’un du débat « démocratique » sur un réseau social au prétexte que ce réseau est « privé » devrait TOUJOURS permettre un recours (ou plusieurs) pour rétablir la connexion en ayant conservé les fichiers; l’effacement de ces derniers par « mégarde » pouvant entrainer des sanctions lourdes y compris pécuniaires sans exclure d’autres modes de poursuites.
Liberté d’expression : la revanche du Texas
S’il n’y avait que les réseaux sociaux, la vie serait belle. Les réseaux sociaux sont l’arbre qui cache la forêt. Mais personne ne veut voir, entendre ou croire ce qu’il se passe au niveau planétaire. Les peuples, comme de tout temps, sont menés par le bout du nez et à ce niveau il n’y a eu un progrès que pendant les années 1950 à 1980, puis de nouveau le personnel politique est retombé dans ses travers originaux, aidé en cela, il est vrai, par les réseaux sociaux. Faudra-t-il une troisième guerre mondiale pour remettre les pendules à l’heure ? La course aux armements actuelle ne prévoit -elle pas cette issue ?