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 L’État-nounou s’occupe de nos assiettes

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Il y a quelques jours, la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, Olivia Grégoire, s’interrogeait sur les pistes de lutte contre la « malbouffe ». « Il faut lancer une nouvelle politique globale pour inciter les Français à manger mieux », déclarait-elle (Capital).

Le gouvernement semble avoir trouvé la solution en un mois puisqu’il prépare maintenant un plan afin de « renforcer l’éducation alimentaire des Français, notamment les enfants », dixit la ministre (Le Figaro).

Cette nouvelle politisation de l’alimentation est triplement inadmissible.

  • Notre État-nounou entend se mêler de tout et, ce faisant, il empiète de plus en plus sur nos vies privées. C’est au demeurant la logique de la Sécurité sociale. Le coût de l’obésité a été chiffré à plus de 10 milliards d’euros chaque année. L’État intervient au prétexte que les « mauvais » comportements coûtent cher à la « collectivité » (alcool, cigarette, obésité…). A quand l’État dans les alcôves ?
  • Il n’appartient pas à l’État d’« éduquer » les individus. A force de prendre la place des familles, notre État-nounou déresponsabilise de plus en plus les individus.
  • Il n’appartient pas plus à l’État, par principe, de protéger l’homme contre lui-même, y compris de sa bêtise.

Il est indéniable que l’obésité constitue un problème important dans les pays hyperdéveloppés et que certains parents semblent inconscients. Ce problème est cependant moins prégnant en France du fait de la qualité des produits et des traditions culinaires. Si ce n’est que la croissance exponentielle de l’immigration extra-européenne depuis la fin du XXe siècle, habituée à des traditions culinaires différentes, couplée aux difficultés économiques récurrentes de notre pays a joué dans l’augmentation de la « malbouffe ».

Que l’État se contente de faire régner un climat économique favorable et qu’il cesse son fiscalisme, les individus seront plus prospères et ils se nourriront moins avec des produits « premier prix ». Dans le cas contraire, le plan gouvernemental contre la « malbouffe » risque d’être fort indigeste.

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5 commentaires

Dupond 24 avril 2024 - 10:14

Certains agriculteurs indique au gouvernement qu’il marche sur la tête , ils ont raison.
Malheureusement Madame GREGOIRE sait bien que les industries alimentaires et la grande distribution et l’Europe organisent les choix alimentaires pour les consommateurs. Les français ne cuisinent plus beaucoup , ils profitent de l’aubaine. C’est un gadget gouvernemental de plus . Education alimantaire ? Education xesuelle etc…….chèque pour réparer son vélo, ses fringes , pour financer son bois 100 .00 € ( un stère vaut environ 80 € ) ont n’en peu plus de ces inepties

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Nemouk 24 avril 2024 - 10:26

Cette manière de détourner l’attention en s’occupant de problèmes qui ne concernent pas l’Etat démontre toute l’impuissance de ce gouvernement à accomplir sa tâche régalienne.

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Picot 24 avril 2024 - 10:45

Rien d’autre à faire, Madame la ministre, alors que notre pays va de plus en plus mal ??

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AlainD 26 avril 2024 - 11:24

Peut être faudrait il commencer par supprimer ou du moins limiter les écrans de pub qui justement nous encouragent à acheter des produits « cuisinés » et la restauration rapide. Pour ce qui me concerne je me passe volontiers de ces pratiques et je coupe même le son pendant les (trop) longues minutes de publicité.

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lecotre 29 avril 2024 - 6:41

Il faut manger du cochon, du cochon et encore du cochon. Rendre la viande de cochon gratuite. Ca c’est francais et institutionnel.

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