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Les nostalgiques de l’Union soviétique sévissent toujours en France

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Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, la France compte aujourd’hui 17 députés communistes et 72 députés néomarxistes de La France Insoumise, sans parler des nombreux écologistes et des quelques socialistes attardés. C’est que la radicalité de la gauche fait partie de la triste « exception française ».

Un article récent de Marianne (« Les communistes. Une idéologie sur le retour ? », 22-28 août 2024) fait brièvement le point sur l’idéologie communiste en France. Il mentionne le groupuscule Pôle de renaissance communiste en France, créé en 2024, dont l’appellation vaut à elle seule le détour. Son secrétaire national, Fadi Kassem, déclare au sujet de l’Union soviétique : « Même s’il y a eu des fautes et des erreurs (sic), je prends tout en bloc ». En effet, « l’URSS a permis des avancées majeures, pas seulement sur son sol. D’ailleurs, depuis sa chute, nous avons connu un vrai recul social. Mais l’URSS, c’est aussi l’industrialisation, la victoire sur le nazisme, l’émancipation des femmes ».

De son côté, un militant cité du Parti communiste français et du Mouvement Jeunes communistes de France allègue que la figure de Georges Marchais, l’ancien secrétaire général du PCF, « suscite l’enthousiasme et la nostalgie dans les milieux populaires » (surtout en Pologne et en Afghanistan ?). Quant au fondateur des éditions d’extrême gauche Delga, Aymeric Monville, il soutient que les goulags comprenaient au pire 2,6 millions d’emprisonnés (un point de détail sans doute), qu’« il n’y avait pas d’intention génocidaire derrière la famine en Ukraine » dans les années 1930 (on se demande quel aurait été le nombre de morts s’il y avait eu une « intention génocidaire »…) et que rien n’est venu prouver que « les procès de Moscou aient été planifiés » (sûrement à l’insu du plein gré du bien-aimé Staline). Certes, Staline était un « personnage cynique et machiavélique » (quelle audace ! On est proche du lèse-majesté…), mais il « s’est montré un chef de guerre, un organisateur de la victoire, un leader anti-impérialiste et anticolonialiste ».

Si de tels propos concernaient Hitler ou le nazisme, ils tomberaient sous le coup de la loi, ce qu’omet de souligner Marianne.

Résumons : si tout n’a pas été parfait avec les plus de 100 millions de morts causés par le communisme, le bilan est « globalement positif » et la prochaine « expérience » communiste s’annonce encore plus radieuse.

En contrepoint, nous renvoyons nos lecteurs au récent numéro de L’Express (22-28 août 2024) dont la une s’intitule « Ces dictateurs qui ont tant fasciné la gauche », avec les portraits de cinq bienfaiteurs de l’humanité : Staline, Mao, Castro, Pol Pot et le petit dernier, Nicolas Maduro.

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