C’est en tout cas ce que confirme la dernière enquête de The Economist (1er – 7 juin 2014). Un changement majeur de paradigme et un réveil des consciences s’opèrent au sein de la société civile britannique, surtout chez les plus jeunes. On observe le rejet progressif des politiques publiques soit trop keynésiennes sur le plan économique, soit trop conservatrices sur le plan social, et, en conséquence une baisse d’influence pour les deux partis dominants. Alors que 70 % de la génération d’avant-guerre et 61 % des baby-boomers pensaient que l’émergence de l’Etat providence était l’une des fiertés de l’Angleterre, ceux qui sont nés après 1979, en revanche, sont moins 30 % à considérer l’Etat providence comme catalyseur du bien-être général. Limiter l’intrusion de l’Etat tant dans la vie privée que dans la vie économique, voilà ce que veulent les jeunes britanniques.
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Lucas Léger
Chargé de mission à l’IREF, Lucas Léger est diplômé des Universités de Hambourg et Rotterdam en analyse économique du droit. Il a d’abord été chargé de recherche en macroéconomie pour un {{think tank en Inde}}. Il a ensuite travaillé pour la {{Chambre de commerce européenne en Chine}}, où il était chargé des affaires financières et industrielles. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la mondialisation, [Mondialisation : Consommateur ou acteur ?->article2378]
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