Avec la « réforme des retraites », la question de la « pénibilité au travail » revient sur le devant de la scène. Mais nos politiques devrait savoir que la « pénibilité » n’est plus prise en considération dans les autres pays, tant il est difficile de la définir. Pour notre ministre de l’Economie sociale et solidaire (car il existe aussi une Economie antisociale et anti-solidaire), Benoît Hamon, les ouvriers sont les plus « stressés » dans leur travail et devraient donc bénéficier de la « pénibilité ». Preuve irréfutable que notre Ministre connaît le monde de l’entreprise, le travail des cadres qui doivent faire du chiffre, les sacrifices et les prises de risque des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, etc… Ceux qui ne sont jamais stressés…
La pénibilité pour les politiques
écrit par Nicolas Lecaussin

Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'iFRAP {(Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques)}, fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet Etat qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française, Anti-Piketty, coauteur (libréchange, 2015), Echec de l'Etat (du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (du Rocher, 2019).
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Vous avez dit: pénibilité ?
La pénibilité, c’est de supporter toutes les c… de nos politiques qui, pour la plupart, ne connaissent rien au monde du travail, le vrai, qui produit des richesses.