L’audition du directeur général de Safran à l’Assemblée nationale le 14 avril a mis en lumière le sabotage industriel de la France causé par les écologistes les plus radicaux.
L’audition du directeur général du groupe Safran par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale « visant à établir les freins à la réindustrialisation de la France » le 14 avril n’est pas passée inaperçue. En effet, Olivier Andriès n’a pas hésité à déclarer : « Il n’est plus question d’investir en France dans des villes gérées par une majorité écologiste ».
Le dirigeant du groupe aéronautique et de défense avait en tête l’accueil peu amène de la part de quelques militants écologistes l’année dernière à un projet de fonderie à Rennes (municipalité socialiste) qui doit créer 500 emplois après un investissement de 80 millions d’euros. Les jets de tomates ont volé bas, les gauchistes ayant choisi ce fruit-légume plutôt que les pastèques hors saison qui, vertes à l’extérieur et rouges à l’intérieur, les caractérisent si bien…
La réaction de la députée Sandrine Rousseau sur BFMTV le 16 avril a été paradigmatique de l’idéologie qui anime les Verts. « L’aviation et l’industrie d’armement » ne doivent pas être prioritaires « aujourd’hui dans les stratégies industrielles », a-t-elle commencé par asséner. Une déclaration qui fait montre d’une grande responsabilité à l’heure de la guerre en Ukraine. Mais elle ne s’est pas arrêtée là : « 500 emplois pour quoi faire ? », a-t-elle demandé, avant de conclure : « Le secteur de l’aviation doit envisager son avenir, non pas à l’aune d’une innovation technologique, mais à l’aune d’un changement de pratique ». En réalité, notre verte-rouge exsude une haine de l’avion comme du progrès technologique, même si ce dernier accompagne la « transition écologique » qu’elle appelle pourtant de ses vœux !
Nos lecteurs auront en tête les multiples projets d’industrie avortés ou retardés pour les motifs les plus divers, parfois fondés, souvent farfelus. Nous ne citerons, pour mémoire, qu’un projet emblématique abandonné il y a trois ans, justement à moins de 20 kilomètres de Rennes. Le spécialiste de la boulangerie industrielle Bridor, propriété du groupe breton Le Duff, monte en 2017 un projet d’usine à côté de Liffré qui doit créer 500 emplois. Compte tenu du blocage par les militants écologistes et de guerre lasse, il y met fin cinq ans plus tard (L’Usine Nouvelle, 12 octobre 2022). Les investissements sont effectués à l’étranger, aux Etats-Unis et au Portugal (Ouest France, 22 septembre 2023). Finalement, le groupe décide d’étendre en septembre 2023 son site situé dans le Calvados (L’Usine Nouvelle, 26 septembre 2023).
De plus en plus de projets industriels sont victimes de recours (Les Echos, 15 mai 2024). Quant aux projets d’investissements, particulièrement ceux de nature industrielle, ils sont en baisse inquiétante depuis 2023. Comment s’en étonner ? Nous avons pris connaissance d’un rapport substantiel mis en ligne en novembre 2024 par une association verte-rouge qui « s’oppose à la bétonisation des terres » (Quand la lutte l’emporte : une décennie de victoires locales contre les grands projets imposés et polluants, 113 pages). Terres de Luttes, la bien nommée, se félicite des « 162 cas de victoires » qu’elle a recensés, écriture inclusive à l’appui, entre 1972 et 2024.
Sur le plan strictement politique, on se demandera comment les écologistes, d’un côté, peuvent se lamenter des « délocalisations » décidées par les immondes capitalistes opposés à l’intérêt général et uniquement mus par le lucre et, de l’autre, tout faire pour vider notre pays de ses industries. Au-delà des postures politiciennes, la réponse est claire : leur projet est « décroissantiste » avec toutes les conséquences qui s’ensuivent.
20 commentaires
On ne va quand même pas demander à des escrologistes d’être intelligents!
Non ! Juste employer 1 bon déserbant pour les éradiquer. ☠☠☠☠
Bravo d’avoir montré la contradiction des écologistes !
Et..a t on envisagé que la plupart de ces militants obscurantistes ne soient pas dépendants d’un emploi privé mais bien plutôt de l’état pour leurs revenus ???
Bien sûr qu’ils sont tous fonctionnaires , ils sont persuadés que jamais personne n’osera les licencier et pourtant faudra qu’ils y passent . Plus d’usines c’est plus de pognon dans les poches de l’état et plus de fric pour les payer . Il serait temps que salariés du privé réfléchissent un peu et arrêtent de suivre la CGT qui ne défend que les fonctionnaires ,
“Mais elle ne s’est pas arrêtée là : « 500 emplois pour quoi faire ? », a-t-elle demandé”
On se demande bien à quoi elle sert cette nana verdâtre bornée, censée enseigner l’économie?
Et son emploi, c’est pour quoi faire?
Tine, justement, … on cherche des économies!
Bravo! les “écolos” vont réussir à promouvoir la haine de l’écologie! Quelle belle preuve d’intelligence!
Une nouvelle démonstration que la politique est devenue le refuge des imbéciles.
Le plus inquiètant dans tout cela , c’est qu’il y a des gens qui ont voté pour cette écervelée voire dérangée du cerveau.
Comment s’en sortir dans ces conditions ?
Que l’on envoie en fusée interstellaire ces bienpensants sur MARS planète de plénitude assurée, et SURTOUT de ne plus entendre cette cinglée et malsaine ROUSSEAU et ses déficiences mentales. OUF ! quelle paix pour les terriens !
Mais les martiens les accepteront-ils ?
Tous les articles de l’Iref conduisent à la même conclusion : la France, divisée, dépourvue d’assez de bon sens pour résister, dépensière, paresseuse, égoïste, assistée et infantilisée, avec des Français aux intérêts contradictoires, des dirigeants lâches et brasseurs de vent, est incapable de sortir du déclin et se réformer. Le changement salutaire ne viendra que d’une révolution, genre gilets jaunes puissance 10, et de la destruction créatrice et régérante qu’elle déclenchera – peut-être, on en est réduit à l’espérer.-
On croit aux réformes libérales et à un vrai réformateur !
Cher Jean-Philippe Feldman,
Je crois que nous pourrions inscrire S. Rousseau en tête de liste du bêtisier 2025 tant ses propos sont abscons, mais peut-être ne connait-elle pas le sens de ce mot. Ces Ecolos sont trop étroits d’esprit pour comprendre que l’homme qui prend le risque d’investir n’est pas homme à vouloir détruire ce qu’il construit. Quel serait l’intérêt d’u chef d’entreprise de ruiner ce qui le fait vivre ? L’industrialisation est le travail des chefs d’entreprise , pas celui des donneurs de leçons pas davantage celui de ces politiciens hors sol qui n’ont jamais travaillé dans une entreprise mais qui savent tout d’elle .
Fermons toutes les usines selon la géniale Rousseau !!! D’accord mais sachant que c’est le Privé qui nourrit l’Etat , faut arrêter de verser les salaires à tous les députés députées , à tous les sénateurs sénatrices, à tous et toutes les fonctionnaires !!!!!
Souvent je me suis demandé pourquoi on faisait autant de pub à “Sardine Ruisseau”. J’ai depuis quelques mois changé d’avis car chacune de ses interventions est une contre pub pour les escrologistes. De plus, j’ai remarqué dans ma région natale, les écolos ne sont plus en odeur de sainteté. Nos agriculteurs en ont ras-le-bol de ces bobos-écolos-parigos.
L’écologie n’est pas un parti politique et ne le sera jamais.
Quand cessera t-on (l’état) de subventionner ces “associations” hautement toxiques ?
Il faut éradiquer cette race de pastèque bourrée de pépins toxiques pour la santé de notre France. 😡😡😡😡
La grande énigme est comment ont-ils à ce point gangrené l’administration ? En effet, le ministère de l’écologie, notamment la DGEC, est truffé de ces militants issus d’ONG qu’il subventionne depuis des lustres : il suffit de se rendre à la Tour Sequoia à la Défense et regarder les allées et venues d’écolos qui viennent toucher leurs prébendes et surtout y apprécier leur proximité avec les fonctionnaires. A gerber !
Idem pour l’Ademe, qui est un nid de militants écolos et de politiciens écologistes recalés du suffrage universel.
En il faut mentionner le réseau écolo “Le Lierre” qui relie nombre de hauts fonctionnaires à la manière des “taupes” soviétiques pour miner l’administration de l’intérieur.
Nous devons exiger une action pour débarrasser l’administration de ce fléau qu’est la politisation par les mouvement écologistes qui ne représentent rien et surtout pas l’intérêt du pays. Le minimum serait de cesser de financer toutes ces ONG avec de l’argent public.
Qu’est-ce qu’on attend ?
S. Rousseau, enseignante-chercheuse, je n’aurais pas aimé être dans sa classe, quant à la recherche avec sa pauvreté d’esprit, je dirai pour paraphraser le général De Gaulle : des chercheurs ont en trouve, des trouveurs on en cherche.
On voit bien qu’elle n’a jamais dû créer grand chose, à part peut être, “déconstruire” son mari.
Ah toutes les andouilles ne viennent pas de VIRE…