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L’EHESS face au péril rouge

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L’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), établissement de recherche réputé, est confrontée à la montée de la radicalité des étudiants, doctorants et professeurs d’extrême-gauche. Fin avril dernier, l’école découvrait les affres de l’occupation étudiante, des dégradations et des tags aux langage fleuri. Les inscriptions faisaient la part belle aux idées décoloniales, racialistes, antisémites et antifascistes. Le président de l’institution, Christophe Pranchasson, était menacé de mort et son bureau vandalisé. Les étudiants venaient alors de voter, en assemblée, le blocage de l’établissement sans réelles revendications si ce n’est celle d’exprimer leurs malaises et le manque de considération de l’école à leur égard. Le vandalisme, la destruction de biens publics et les injures ne peuvent être une manière acceptable de faire entendre sa voix.

Les événements d’avril ne doivent pas être considérés comme anodins, ils révèlent le basculement d’un grand nombre de chercheurs et d’étudiants dans la radicalité. A l’instar du CNRS, l’EHESS semble aux prises avec la montée du militantisme dans ses rangs. D’ailleurs, plusieurs chercheurs d’extrême-gauche, payés par le contribuable, n’ont pas condamné les actes, les jugeant « légitimes ». Il est effrayant d’observer l’évolution du débat au sein de l’institution. Par le passé, l’établissement a vu s’affronter de grands penseurs : Aron contre Sartre ou Bourdieu contre Gauchet, toujours dans les règles républicaines et non violentes. Aujourd’hui le débat d’idée et la pensée construite ont laissé place à l’idéologie et à la bêtise. Les professeurs qui expriment une opinion contraire à la doxa ambiante sont cloués au pilori. Par exemple, Jean-Louis Fabiani, directeur d’étude, qui s’était opposé à la réactivation de la notion de race a été traité d’esclavagistes, humilié en plein cours. A considérer que les futurs intellectuels se forment dans cette école, il faut craindre la décadence intellectuelle et la disparition des valeurs universalistes

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3 commentaires

Rivière Jean-Luc 24 mai 2022 - 5:09

Qu’y a-t-il de scientifique dans ces fausses disciplines ? Absolument rien. Ne faudrait-il pas purement et simplement fermer toutes ces filières qui n’attirent que des fanatiques islamogauchistes pour des « études » qui ne servent à rien sinon à nourrir l’agitation sociale.

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Blondin 24 mai 2022 - 7:16

« plusieurs chercheurs d’extrême-gauche, payés par le contribuable, n’ont pas condamné les actes, les jugeant « légitimes » »
En tant que fonctionnaires, ces prises de position sont inacceptables. Tous les textes et les codes ayant trait à la fonction publique imposent un devoir de neutralité, d’une part, de loyauté d’autre part.
Dès lors, ces professeurs devraient être sanctionnés.
J’ai un gros doute quant à l’application de sanction

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Duhamel 25 mai 2022 - 6:46

Il faut arrêter de financer ceux qui empoisonnent la vie des citoyens .Qu’ils cherchent du boulot ? Ils sauront ce que sait que d’être dans lePrivé pour gagner sa vie sans quecela sorte des poches des contribuables salariés .Ils sont gauchos et profitent bien de la sueur des autres .

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