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Le « spectacle vivant » saigne le contribuable à mort!

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Une tribune parue dans Le Monde signée par plus de 3.500 artistes, créateurs et interprètes s’alarme des coupes budgétaires annoncées par Bruno Le Maire et plus précisément des 200 millions d’euros d’économie sur le ministère de la Culture.

La « création artistique » s’enorgueillit d’être « un des piliers de notre démocratie ». A priori, nous ne voyons pas le rapport entre « spectacle vivant », selon une expression au demeurant étrange (existe-t-il un « spectacle mort » ?), et démocratie. Mais la résolution de l’énigme est immédiatement donnée par la tribune : cette nuée de grincheux subventionnés serait les « remparts fondamentaux contre ce qu’il faut bien appeler le « fascisme ».

Il va de soi qu’ils ne s’inquiètent pas en revanche de la progression de l’extrême gauche en France : ils ne vont pas se tirer une balle dans le pied… Jean-François Revel s’étonnait que le fascisme, au sens strict mort en 1945 comme le nazisme, continuait d’être considéré comme un péril alors même que le communisme, lui, sévissait toujours en toute impunité dans plusieurs pays de par le monde.

Il faut rappeler que, pour paraphraser le grand économiste du XIXe siècle Frédéric Bastiat, l’ouvrier n’a pas à payer le salaire de l’artiste. En effet, l’État n’a aucune légitimité à s’ingérer dans la sphère culturelle qui appartient, par principe, au domaine de la société civile.

La vitalité de la culture n’a nul besoin de l’intervention des pouvoirs publics, si ce n’est que ceux-ci, depuis l’Ancien régime, se mêlent de tout et qu’ils assèchent les financements privés du fait de leur ponction excessive des ressources des contribuables. «L’État culturel » a malheureusement encore de beaux jours devant lui…

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4 commentaires

Jean-Aymar de Sékonla 27 mars 2024 - 10:12

Petit ajout:
« L’ouvrier n’a pas à payer le salaire de l’artiste « … pour que le riche bobo en profite à bon compte!
Mais l’ironie de la situation est que le « riche bobo » est celui qui contribue le plus au coût de l’artiste par sa surimposition et que payer le vrai prix de la culture lui reviendrait moins cher! … sauf s’il vit lui même du système! (c’est peut être plutôt par là qu’il faudrait chercher, non?)

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Philippe 28 mars 2024 - 1:11

Supprimer le ministère de la culture, qui n’existait pas avant sa création par malraux en 1959. « Afuera » comme dirait Javier milei à juste titre.
On a bien supprimé le ministère des cultes comme le rêvait Frédéric bastiat…
Il est d’ailleurs de voir a quel point la création artistique française s’est effondrée depuis cette date, ce n’est pas une coïncidence. Un artiste authentique ne peut pas être un courtisan (leche-cul en bon français) subventionné…

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Oncpicsou 29 mars 2024 - 9:57

… ou le rebaptiser « Ministère du patrimoine » et consacrer le budget à sa préservation. Quand on voit le délabrement de certains sites témoins de la sueur et de la créativité de nos ancêtres, l’argent serait mieux utilisé à les réhabiliter plutôt qu’a nourrir de médiocres planqués!

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Duhamel 28 mars 2024 - 2:23

C’est bien beau d’être artiste ou de se croire artiste mais faudrait il encore gagner votre vie au lieu d’etre des fonctionnaires subventionnés !!!

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