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Le « scientifiquement correct » ne tolère pas Steve Koonin

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L’IREF est fier d’avoir été le premier à publier une chronique sur le livre de Steve Koonin, l’ancien conseiller climat d’Obama qui met en doute la méthodologie et les conclusions du GIEC. Le désintérêt pour cet essai qui est pourtant explosif montre à quel point le « scientifiquement correct » l’emporte sur la recherche scientifique neutre. A tel point que, très rapidement après la publication de l’ouvrage aux Etats-Unis et seulement huit jours après l’article que lui a consacré le Wall Street Journal, onze « vérificateurs de faits » (factcheckers) autoproclamés ont lancé une campagne pour décrédibiliser les recherches de Koonin en les confrontant à la « réalité ».

Leur activité se déroule sur Facebook où, à chaque fois que le livre de Koonin est mentionné, un drapeau rouge apparaît et le lecteur est dirigé vers le site des « factcheckers ». Certains de ceux qui se prononcent sur son livre et qui veulent « rétablir la vérité » reconnaissent même qu’ils…n’ont même pas lu le livre. Ils font référence juste à l’article du Wall Street Journal. Très scientifique comme démarche ! Koonin en personne a critiqué cette initiative qui dénie le droit à un spécialiste du climat de dire et d’écrire autre chose que ce qui est répandu par les médias.

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2 commentaires

Louis d'Hendecourt 5 septembre 2021 - 10:19

Le « scientifiquement correct » ne tolère pas Steve Koonin
Contrairement à beaucoup, j’ai lu le livre de Koonin et j’ai été très surpris par son analyse. Ce livre est tout de même assez difficile à lire pour un non-scientifique mais, pour un scientifique, il est très convaincant. En fait Koonin ne nie pas du tout le réchauffement climatique mais montre clairement que l’aspect « anthropique » de ce réchauffement est en quelque sorte perdu dans le bruit des observations climatiques connues depuis 1850 environ (donc avec des données relativement fiables). Koonin montre que les modèle climatiques actuels, terriblement sophistiqués, sont incapable d’explique le réchauffement climatique entre 1910 et 1940, au moment où le caractère anthropique était encore négligeable. Il considère que les effets naturels de la variabilité naturelle du climat sont importants sur des temps dépassant les 10 ans (cycles décénaux) et que l’effet anthropique semble discutable, du moins non réellement prouvé par les données. Il conteste aussi la méthodologie des rapports du GIEC (AR5 en particulier) en critiquant la méthode des moyennes employée qui consiste à faire une moyenne de ce que prévoient différents modèles même si les barres d’erreur de ces modèles ne se recouvrent pas. Une moyenne dans ce cas n’a rien de rigoureux. Ce genre de subtilité peut échapper au grand public mais certainement pas aux scientifiques habitués à utiliser des modèles.
Bref un livre original, très bien construit et intéressant qui s’avère permettre une lecture critique des rapports du GIEC. Oui la planète se réchauffe mais difficile de savoir pourquoi au juste. Elle pourrait tout aussi bien se refroidir bientôt si l’on suit ce qui est expliqué dans ce livre du cycle décennal…Affaire à suivre mais ce livre me paraît salutaire.

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John van Gilst 3 novembre 2021 - 1:48

Le « scientifiquement correct » ne tolère pas Steve Koonin
Ne pas niant la menace environnemental du aux degats provoques par l’ etre humain , je partage le scepticisme de M.Steve Koonin.Trop de bruit de fond superpose.Trop peu de distance historique.Trop alarmiste.Beaucoup de panique.Beaucoup de puzzles disperses essayant de composer un seul puzzle unique.Gieg est beaucoup de choses mis dans le meme sac par des nations/scientifiques travaillant avec des budgets payes par le  » taxe- payer ».
( impots: donc pas forcement neutre)
It not fit always together.

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