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Le gouvernement se contente d’exiger un ralentissement a minima des dépenses des collectivités locales

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Mercredi 9 avril s’est tenue la deuxième session du Haut Conseil des finances publiques locales, réunissant le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, et les représentants des départements, des communes et des régions. Au menu, la baisse de la dépense publique locale : le Gouvernement, qui doit trouver 20 Mds€ d’économies supplémentaires pour l’année prochaine, aimerait bien faire participer l’ensemble des strates du millefeuille territorial français à ce coup de rabot.

Des exigences plutôt modérées, puisque l’effort devrait se limiter à ne pas augmenter le volume de leurs dépenses de fonctionnement au delà du chiffre de l’inflation, auquel serait soustrait 0,5 % (soit un gain de 15 Mds€ en cinq ans). Un objectif déjà inscrit dans la loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2023-2027 mais qui, pour l’heure, n’est que purement indicatif.

C’était sans compter les cris d’orfraie des principaux intéressés, qui ont opposé un refus sec aux propositions de Bercy, André Laignel, le président socialiste du Comité des finances locales, accusant l’Exécutif de « mettre les collectivités locales sous pression ».

En 2023, les dépenses de fonctionnement locales ont progressé de 5,9 %, alors que l’inflation n’atteignait que 4,8 %. Le programme de stabilité 2024-2027, qui doit être transmis à Bruxelles, veut ramener ce chiffre à 1,9 % cette année, 1,1 % l’année prochaine, et 1,3 % en 2026 ainsi qu’en 2027 (pour une inflation estimée à 2,4 % en 2024, 1,6 % en 2025 et 1,8 % les années suivantes).

Depuis 2019 et la fin des contrats de Cahors, le Gouvernement s’est contenté de surveiller de loin en loin la dépense publique des collectivités territoriales, qui, elles, n’ont pas hésité à faire appel à l’État pendant la crise sanitaire et énergétique. En attendant de leur accorder l’autonomie fiscale, il serait de bon ton d’introduire des objectifs obligatoires de baisse de leurs dépenses de fonctionnement au vu de l’ampleur des déficits publics.

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Laurent46 15 avril 2024 - 6:16

Qu’elle belle phrase alors que des département entiers donnent des millions à une équipe de foot PROFESSIONNELLE de deuxième zone alors que leurs routes et leurs service d’eau sont dans un état lamentable pire encore la consommation de l’eau diminue alors il faut tout augmenter en particuliers les taxes. Mais les loges des politiques de ce petit Département avec petits fours et champagne sont assurées pour l’année et gratuitement pour eux s’il vous plait. Et ce n’est que la cerise sur le gâteau les voyages à travers le monde vont bon avion, les réalisations somptueuses pour la gloire de toute cette racaille politique va bien aussi, l’assistanat aux fainéants et à ceux venus d’ailleurs pour ne pas travailler aussi. Ah si cela était possible encore, Il serait temps que l’on pende à nouveau tous ces irresponsables en place publique. Ce pays est en complète dérive jusqu’au dernier élu venu. D’ailleurs il n’y a qu’à regarder le cursus des Candidats lors des élections raison de l’abstention, des bulletins blancs ou nul dont ils s’en moquent royalement être élu avec moins de 20 % des inscrits devient une gloire pour toute cette racaille malfaisante ce qui montre bien que les places restent bonne quoi qu’ils e disent. L’argent y coule à flots sans comptes à rendre et sans responsabilité. Voilà le vrai problème.

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