On ne se lasse plus de ce refrain “Ça coûte rien, c’est l’Etat qui paie”. Face à la hausse du prix de l’essence, le gouvernement sort le grand jeu. Une baisse des taxes ? Non, la vraie solution, selon Bruno le Maire sur RTL, c’est de créer une nouvelle aide, avec des agents dédiés et des formulaires compliqués, payés bien sûr par le contribuable. Le ministre regrette pourtant l’incohérence de cette mesure, non pas parce qu’elle pourrait coûter des centaines de millions d’euros, comme son grand frère le chèque énergie, mais parce que le gouvernement doit plutôt “subventionner des véhicules électriques et des bornes de recharge rapide”.
On se lasserait presque de répéter des évidences. De répéter que, si l’Etat veut aider les Français à payer leur essence, il doit commencer par baisser les taxes, ce qui aurait le mérite de la simplicité. De répéter que le gouvernement n’a pas à investir l’argent du contribuable dans des voitures électriques parce que, si ces dernières sont vraiment l’avenir du transport, alors elles trouveront des investisseurs plus efficaces que l’Etat. De répéter que l’Etat devrait se concentrer sur le régalien et libérer ainsi les initiatives privées. On se lasserait presque, mais on ne se lasse pas, car c’est un des rôles de l’IREF que de dénoncer les erreurs des politiques et d’être force de propositions.
Le choix cornélien de Bruno le Maire : le contribuable doit-il financer l’achat d’essence ou de voitures électriques ?
Abonnez-vous à la Lettre des libertés !
article précédent
4 commentaires
Le choix cornélien de Bruno le Maire : le contribuable doit-il financer l’achat d’essence ou de voitures électriques ?
La voiture électrique n’est qu’un pis-aller.
Elle devra rouler pendant 15 (quinze) ans (donc sans émettre de CO², de NOx ou de particules fines…) avant de compenser la pollution qu’elle aura généré lors de sa construction !
Je ne comprends pas comment on peut occulter cela.
Il convient de se concentrer à outrance sur la solution hydrogène.
Le choix cornélien de Bruno le Maire : le contribuable doit-il financer l’achat d’essence ou de voitures électriques ?
Tout à fait d’accord. Tout ce qui est subventionné l’est, non pas pour développer des filières d’avenir, mais pour servir soit des petits copains, soit une idéologie non partagée par le peuple. Si on voulait être « juste » on publierait (ils ne sont pas si nombreux) les noms, fonctions et revenus de ceux qui achètent une voiture électrique et on serait très surpris de voir quel type de citoyen bénéficie de toutes ces aides. Alors Monsieur Bruno Le Maire, par pitié, occupez-vous de gérer la France en « bon père de famille », arrêtez de critiquer Zemmour alors que vous n’avez jamais prononcé une parole contre Mitterand le vichiste et son passé. Je me rappelle vous avoir « croisé » à Vesoul et vous m’avez semblé, à l’époque, plus regardant sur l’équité. Pas de doute le pouvoir corrompt !.
Le choix cornélien de Bruno le Maire : le contribuable doit-il financer l’achat d’essence ou de voitures électriques ?
C’est là toute la tournure d’esprit des énarques : ils ne connaissent pas la simplicité, pour eux tout passe par l’augmentation des effectifs de fonctionnaires (déjà pléthoriques) et la création de formulaires imbitables la plupart du temps pour le commun des mortels que nous sommes.
Demandez à Macron où est passée la réduction du nombre de fonctionnaires, parlez lui de sa promesse d’un gouvernement resserré, il n’y a peut être jamais eu tant de ministres et sous ministres depuis 2017.
Le choix cornélien de Bruno le Maire : le contribuable doit-il financer l’achat d’essence ou de voitures électriques ?
Non aux aides, oui aux diminutions d’impôts.
Mais une aide maintient le pouvoir des fonctionnaires et leur emploi.
Alors qu’une baisse d’impôt redonne de la liberté à ces pauvres citoyens, incapables de se prendre en charge! Tout est dit.