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L’acharnement idéologique contre le glyphosate

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Un rapport européen dont la première version a été présentée aux autorités européennes le 15 juin 2021 ne retient aucune propriété toxicologique justifiant l’exclusion du glyphosate du marché. Il conclut que le glyphosate ne remplit aucun critère d’interdiction (cancérogène, mutagène, toxique pour la reproduction ou perturbateur endocrinien). Une expertise européenne précédente avait déjà conduit en 2017à la réhomologation du glyphosate.
Mais les écologistes ne désarment pas. Créée en 2013 pour veiller à la déontologie de l’expertise dans les champs sanitaires et environnementaux, la CNDASPE, dont les avis sont consultatifs, demande à expertiser l’expertise européenne.

Les rapports s’accumulent pour déclarer que le glyphosate n’est pas un produit à risques majeurs dans le cadre d’une utilisation normale. Mais les idéologues nient la réalité et cherchent sans fin un organisme qui sera suffisamment partial pour leur donner raison sans raison.

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2 commentaires

Teisserenc 17 janvier 2022 - 10:09

La bêtise de ces écolos finira bien par les tuer. La sublime : fermer Fessenheim et six mois après ouvrir des centrales à charbon !

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Verdun 17 janvier 2022 - 11:03

La prétendue consultation publique à ce sujet, ne permet pas de se connecter à la page. Classique dans une démocratie ferme .. !

Je précise que pour avoir travaillé sur la biodiversité aux abords d’une zone agricole, qu’il n’y a rien à attendre de l’INRA ou des autorités sensées se soucier de l’emploi d’auxiliaires dans la lutte biologique ; c’est une fumisterie.

Agriculture, médecine, sanitaire, industrie automobile ou autre, etc .. même combat :

Le lobby de la chimie nous fait mourir de façon anticipée dans un souci hypothétique de remplacement anticipé de la population.

Voici l’avis de certains :
« Monsieur le ministre,

En date du 24 décembre 2021, une consultation publique a été mise en ligne visant à recueillir l’avis du public sur un projet d’arrêté visant à réautoriser provisoirement l’emploi de semences betteravières traitées aux insecticides néonicotinoïdes.

Cette dérogation serait accordée sur le fondement de l’article 53 du règlement européen n°1107/2009 qui stipule que « un État membre peut autoriser, pour une période n’excédant pas cent vingt jours, la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques en vue d’un usage limité et contrôlé, lorsqu’une telle mesure s’impose en raison d’un danger qui ne peut être maîtrisé par d’autres moyens raisonnables. »

Or, les données rendues publiques dans le cadre du conseil de surveillance qui s’est réuni le 21 décembre 2021 ne relèvent pas de « danger qui ne peut être maîtrisé par d’autres moyens raisonnables ». Moins de 1% des prélèvements d’adventices effectués en 2021 pour déterminer l’état des réservoirs viraux sont positifs, démontrant l’absence de menace.

Par contre, en renouvelant cette autorisation d’utilisation d’un insecticide extrêmement toxique et rémanent, vous méconnaitriez une nouvelle fois les risques pour la biodiversité en général et pour les insectes pollinisateurs en particulier.

Par la présente, je vous demande de bien vouloir renoncer à la publication de l’arrêté visant à réautoriser l’emploi de semences de betteraves traitées aux néonicotinoïdes. »

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