« Heureusement que les agriculteurs bénéficient de l’Union européenne ». « Les subventions européennes permettent de faire vivre tout un secteur ». Tels sont les principaux arguments défendant l’étatisation de l’agriculture et la politique agricole commune (PAC). Mais la réalité sera tout autre. Une étude du centre commun de recherche de la Commission européenne prévoit les effets des stratégies Farm to Fork et Biodiversité 2030, soit la déclinaison pour l’agriculture du pacte vert européen. Ce dernier fixe comme objectifs le développement de l’agriculture biologique et la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, l’usage des terres agricoles devra être réduit de 10%, l’utilisation d’engrais être diminuée de 20% et la consommation d’antibiotiques vétérinaires et de pesticides baisser de 50% au sein de l’UE.
Les résultats de cette politique écologiste seront terribles. La production sera en baisse pour toutes les productions (-15% pour les céréales, -13% pour les fruits et légumes, -17,5% pour la viande bovine). Les prix vont augmenter dans le même temps de 12% sur le continent. C’est donc une politique qui fera des agriculteurs, et des consommateurs, des perdants. L’Europe devra donc importer de plus en plus de produits agricoles, en provenance de pays où les agriculteurs subissent des normes et réglementations beaucoup moins lourdes.
L’étude indique que l’objectif voulu des instances européennes, à savoir la baisse des émissions des gaz à effet de serre, sera atteint. Cette baisse sera de 20 %… mais redirigée vers le reste du monde à cause des importations !
L’Union européenne souhaite donc détruire l’agriculture européenne, tout en important massivement. C’est une politique criminelle qui est menée contre l’agriculture et qui doit être stoppée le plus vite possible avant que le désastre ait lieu. Pour prospérer, l’agriculture doit être libérée.
5 commentaires
La politique environnementale européenne va tuer l’agriculture
Je partage complétement cette vision.
L’agriculture biologique n’est pas une panacée et la baisse des rendements nécessite une superficie cultivée supérieure avec de nombreux passages d’engins lourds et consommateurs d’énergie et de temps avec des dommages créés par ces passages répétés , érosion, destruction des nids , couvées et jeunes animaux .La consommation de carburant à la tonne produite est nettement supérieure à celle de l’agriculture classique.tout ceci sans gain qualitatif prouvé pour notre alimentation .Le bio est une philosophie et pas une technique (on revient au temps des romains).Pourquoi verser des aides au bio alors qu’il n’y a aucun avantage prouvé sur l’environnement .Le bio produit moins donc est plus cher c’est un produit de luxe alors !!!
La politique environnementale européenne va tuer l’agriculture
Bonjour et merci pour votre commentaire !
Vous avez tout à fait raison. Seul le marché devrait être juge en matière d’agriculture.
Et pour répondre à la demande, seule l’agriculture conventionnelle est viable.
La politique environnementale européenne va tuer l’agriculture
Et si encore l’Europe se contentait de nous coûter presque 8 milliards par an mais il faut en plus qu’elle se mêle de créer de gros soucis à l’agriculture française !
La politique environnementale européenne va tuer l’agriculture
Bonjour,
En effet, l’UE devrait se contenter d’être une zone géographique de libre-échange, un marché commun, et une coopération entre nations.
La politique environnementale européenne va tuer l’agriculture
En matière d’agriculture, le gouvernement puis l’Europe ont fait un mal considérable. D’abord, cela a été le remembrement avec les conséquences que l’on connaît (du moins ceux qui connaissent vraiment la campagne), puis l’Europe en validant une sorte de libre-échange entre des pays à très bas coût et les producteurs européens, ces derniers devant comme vous l’avez dit respecter des normes qui ne sont pas imposées aux autres et quand même rester « compétitifs » !! , puis en décidant de ce que les agriculteurs doivent planter. Et là , on arrive dans des aberrations telles que cultiver du maïs dans des régions chaudes et traditionnellement sèches ou cultiver de grosses quantités de colza, tournesol ou autres pour les transformer en carburant, au lieu de réduire le volume des moteurs. Et, bien sûr, l’agriculteur qui n’en fait qu’à sa tête se voit pénaliser alors que celui qui suit docilement ce que l’Europe lui impose se voit gratifier. Or ces cultures industrielles sont encore plus polluantes que les autres. La terre agricole doit être réservée à la nourriture. Et parallèlement à cela, des lobbies veulent de nouveau réintroduire la poudre d’os de carcasses d’abattoirs comme aliments pour les bovins. Le Monde est vraiment CINGLÉ !!!!