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La fin de la redevance télé ne signifie pas qu’on ne payera plus

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Samedi, 23 juillet, l’Assemblée nationale a approuvé la suppression de la redevance télé en première lecture. Le vote a été acquis par 170 voix contre 57, lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2022, mettant fin à un débat qui a lieu depuis des mois. Cette contribution à l’audiovisuel public permettait de financer France Télévisions, Radio France, TV5 Monde (RFI et France 24), l’INA et Arte et représentait chaque année 3,7 milliards d’euros.

Lors de cette séance, le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a exprimé son attachement à « un audiovisuel public fort », tout en qualifiant la redevance actuelle « d’outil obsolète ». « Nous assumons de supprimer des impôts qui pèsent sur les Français », a-t-il poursuivi. Elle serait remplacée par « un prélèvement d’une fraction de TVA ». En réalité, il ne faut pas se faire des illusions. Le gouvernement a rappelé que l’audiovisuel public resterait « indépendant » et ne subirait pas de coupes budgétaires. Ce qui signifie clairement que l’Etat, donc les contribuables, continuera à financer toutes ces chaînes. Sans réelles économies. Car sans  une vraie privatisation, il faudra toujours payer pour la radio télé publique. Pour le moins il faudrait faire des économies. Par comparaison, les financements publics de la BBC ont été réduits de 25 % depuis 2010, son budget a baissé de 3.95 Mds de livres sterling à 2.68 Mds. Plus encore, en janvier dernier, une nouvelle coupe budgétaire a été annoncée : environ 10 % ou 268 millions de livres sterling. Voilà un programme concret pour les contribuables britanniques qui, depuis plus de 10 ans, paient de moins en moins pour la BBC.

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6 commentaires

Roven 25 juillet 2022 - 6:25

Le luxueux budget de l’audiovisuel public français est scandaleux, avec un clan de présentateurs -producteurs omniprésents (et lassants) qui se gavent, tant en salaires qu’en ventes d’émissions people surgelées. Tout cela en ayant supprimé les productions culturelles et tout miser sur les séries policières quasi quotidiennes…
Cette mentalité bobo consommatrice d’impôts a été caricaturée par leur ancien président, qui a bien profité de l’INA et France TV (le bureau à 100 000 € entre autres…).
Il faut non seulement baisser ce budget de moitié, mais choisir : privatiser France TV ou lui supprimer la publicité, arrêter de manger à tous les râteliers !

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guillou 26 juillet 2022 - 2:25

bravo

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Almaviva 25 juillet 2022 - 7:36

Tout ce qui est étatique en France est tentaculaire ! En Grande Bretagne, ce n’est pas les cas :
la gestion est comme une entreprise privée, les dirigeants ont des comptes à prendre; pas chez nous !!

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montesquieu 25 juillet 2022 - 11:16

Limiter l’audiovisuel public à des chaines culturelles bien encadrées et suppression des chaines d’informations partisanes qui n’apportent rien que de l’endoctrinement.

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JR 26 juillet 2022 - 3:07

Bonjour, en 1 er lieu il faut virer Delphine Ernotte qui est en charge de la propagande gouvernementale et de la supercherie climatique ayant entrainée la gigantesque escroquerie ne bande organisée sou prétexte carbonique.
Outre le sujet strictement financier, réside le plus gros point d’achoppement; l’idéologie majoritairement d’obédience escrolo-islamo-gaucho-macrono-cancelo-wokiste, instillée par les chaines dites publiques avec notre argent.
Sur le fond, si les sujets étaient traités équitablement, sans tentative de désinformation systématique, le principe de la redevance ne me dérangerait pas, mais uniquement sur le principe du déclaratif. Merci. Bien à vous

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Obeguyx 28 juillet 2022 - 7:34

Bien vu, Nicolas. La redevance va disparaître et ça nous coûtera encore plus cher, comme d’hab’.

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