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La dette publique a augmenté de 58.3 Md€ au premier trimestre et atteint 3 159.7 Md€

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En cette période électorale, tous les candidats s’expriment des dizaines de fois par jour, on les voit manœuvrer, louvoyer, virer de bord, une vraie régate. Mais pratiquement aucun ne parle de la dette et/ou du déficit de la France. Comme si c’était un sujet complètement insignifiant. Ces candidats, quelle que soit leur appartenance, dirigeront la France demain. N’ont-ils pas vu les chiffres que l’INSEE vient de publier ? À la fin du premier trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht est de 3 159,7 Md€, soit une augmentation de 58,3 Md€, après +6,4 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 110,7 %, après 109,9 % au quatrième trimestre 2023.

L’augmentation de la dette brute des administrations publiques, précise l’INSEE, est principalement due à l’État : au premier trimestre 2024, la contribution de l’État à la dette augmente de 44,4 Md€, après -0,6 Md€ au trimestre précédent. La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) augmente également (+12,9 Md€, après -1,1 Md€ au trimestre précédent), du fait de celle de l’Urssaf Caisse nationale (+12,9 Md€). La dette publique est presque deux fois plus élevée qu’au premier trimestre 2001 (58.7 % du PIB) et représente 46 455 euros par Français. Une raison suffisante pour qu’elle occupe une place de choix dans les sujets abordés par les candidats. Eh bien non, au contraire : plus on se rapproche du deuxième tour, plus nombreuses se font les promesses de mesures financées avec de l’argent public. Beaucoup de Français savent qu’elles ne pourront pas être honorées ; et qu’il faudra couper drastiquement dans les dépenses, comme le propose l’IREF dans sa dernière Note.

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5 commentaires

JC 4 juillet 2024 - 9:31

La dette de la France n’est pas la dette des Français.
Car les 3300 milliards de dette publique, telle que chiffrée aujourd’hui, semble évaluée pour 5/6èmes à des sommes consacrées à d’autres dépenses que celles au bénéfice des Français.
La France est un pays qui paye pour les riches des pays riches, et pour les pauvres des pays pauvres.
On paye pour les riches des pays riches au travers des intérêts de la dette, car seuls des pays riches peuvent nous prêter de l’argent. Même si les chiffres que j’avance peuvent être affinés, voire contestés, car seul l’accès à des données partielles disponibles sur Internet m’a amené à déterminer ces montants, il semblerait que les intérêts de la dette cumulée depuis 1973 s’élèvent à 2000 milliards d’euros, et l’aide au développement des pays pauvres (APD) s’élève depuis la même date à environ 500 milliards d’euros (et on ne parle pas ici des pauvres venus des pays pauvres, qui jouent les écornifleurs de nos guichets sociaux).
Cocasserie bien française, on aide la Chine (3,6Md depuis 1972), qui nous prête pour combler nos déficits .
A ceci, on pourrait également rajouter les créances que la France possède sur des pays pauvres et débiteurs, pour leur avoir prêté des sommes considérables (qu’il a fallu emprunter) et qui sont ensuite effacées par le Club de Paris d’un simple trait de plume, faisant passer ces sommes de la colonne Actif à celle de Passif, au Bilan du pays (73,4Mds). Le Parlement qui vote le budget est-il associé à ces effacements de dette ?

→ 2000 + 500, c’est 2500 milliards sortis de la poche des contribuables pour profiter à d’autres que le peuple français. Quant à la contribution excédentaire pour l’Union Européenne, ou le coût des territoires Lointains de la République, dernières scories de l’Empire Colonial, on aimerait aussi connaître son montant.

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Nicolas Lecaussin 4 juillet 2024 - 10:27

la dette de la France ce sont les gabegies des mauvaises politiques publiques

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Mathieu Réau 4 juillet 2024 - 3:31

Les « dernières scories de l’Empire colonial » aimeraient être traités comme les Français à part entière qu’ils sont, merci beaucoup.

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Eve 4 juillet 2024 - 4:57

Voilà les priorités à considérer pour pouvoir être encore présent en tant que grande nation en 2050.,La dette qui ne s’annulera pas d’elle même comme certains utopistes le pensent. le réchauffement climatique qui ne concerne pas que le carbone mais bien d’autres fléaux annexes qui le complètent en l’aggravant et la fin de toutes les guerres sur la planète. A défaut, nous disparaitrons tous à plus ou moins brève échéances.

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gillet 5 juillet 2024 - 7:24

Emprunter à des taux ridicules voir négatifs vont nous plonger dans un gouffre financier dans lequel on est pas prés de sortir. Les marchés financiers nous tiennent par la barbichette,bien joué.

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