Le jeudi 17 octobre, c’est la Fête des entreprises. Tous les ans depuis 2003, sous le slogan J’aime ma boîte, plusieurs milliers d’entre elles s’unissent autour de cette célébration : pas de meilleur  moment pour rappeler que c’est l’entreprise privée qui crée de la richesse et que l’assommer de taxes et de réglementations, c’est empêcher le pays et ses habitants de s’enrichir. A l’occasion de cette édition dont le parrain cette année est l’homme politique libéral Davis Lisnard, qui défend régulièrement l’entreprise, l’entrepreneuriat et les libertés, un sondage (Opinionway) a été réalisé. Les résultats sont extrêmement intéressants : 66% des Français (les deux tiers !) déclarent aimer leur boîte. Aucun n’a choisi la réponse « Ne sait pas », ce qui montre à quel point le sujet compte pour eux. Le chiffre est en hausse, deux points de plus que l’année dernière. Environ 78% des jeunes disent l’aimer autant ou plus que l’année précédente. Ce sont les 25-34 ans qui sont le plus attachés à leur entreprise (71%).
À la question « Pour que la France se porte bien, qu’est-ce qui est le plus important ? », les Français privilégient « un grand nombre d’entreprises » (58%, et même 59% chez ceux qui ne sont pas cadres) par rapport à « un Gouvernement » (40%), surtout les 50 ans et plus. Et lorsqu’il s’agit de l’industrie et particulièrement du BTP, 72% des sondés considèrent même qu’il serait, à tout prendre, préférable pour la France d’avoir un grand nombre d’entreprises plutôt qu’un gouvernement ! Serait-ce demander un trop gros effort à nos dirigeants que de méditer sur ce genre d’indicateurs et d’en tirer les conclusions qui s’imposent : les Français et leurs entreprises sont des équipes qui gagnent… quand on les laisse faire ?
2 commentaires
Ce serait intéressant de voir le même sondage sur les aides sociales. Je suis certain que ses enseignements aussi seraient à méditer. Quoique ce sondage se fait assez régulièrement, en fait : ça s’appelle l’élection qui a toujours porté des candidats qui y sont favorables.
La nature humaine est faite de paradoxes…
Et surtout, quand je ne l’ai plus aimée, je l’ai quittée.