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Ian Brossat veut interdire l’achat de résidences secondaires et s’étonne : comment peut-on rejeter le communisme ?

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Le communisme a toujours bonne presse en France. Les politiques et autres élus communistes sont régulièrement présents dans les médias où ils déballent des propositions plus dangereuses et farfelues les unes que les autres. L’un des plus actif est Ian Brossat, sénateur de Paris, co-président du groupe communiste au Conseil de Paris et porte-parole du PCF. Cette semaine, avec Jacques Baudrier, adjoint à la mairie de Paris, il va déposer au Sénat une proposition de loi qui obligerait les édiles des villes sous « tensions »  à n’autoriser que l’achat de sa résidence principale, à l’exclusion de tout autre bien. Cette mesure empiète évidemment sur la liberté dont doit disposer chaque individu d’acquérir une propriété et de vivre là où il le souhaite mais pour Ian Brossat, le « droit au logement » doit primer sur le « droit de propriété ». Il considère que la pénurie de logements est due à l’augmentation des résidences secondaires. Comme tous les étatistes, il se trompe. Ce sont les taxes et les réglementations qui créent ces pénuries, ce que nous avons écrit plusieurs fois et que de nombreux rapports ont montré, en France ou ailleurs. Plus on s’en prend aux propriétaires, moins ils sont enclins à louer leurs biens. Pareil pour l’encadrement des loyers dont on a vu les conséquences néfastes.

L’initiative de Ian Brossat ne nous étonne pas. Interdire la propriété, tous les régimes communistes l’ont fait. Seuls l’Etat et le Parti ont le droit de posséder des biens. Ils sont aussi les maîtres du peuple dont ils règlent la vie. Dans une interview accordée à la chaîne du journal l’Humanité, Ian Brossat affirme : « Pour moi, le communisme, c’est ce qui nous permettrait de sortir de ce système capitaliste qui nous conduit à la ruine. J’essaye de comprendre pourquoi beaucoup de gens ne comprennent pas quand on dit ça. » Il déplore aussi que les ouvriers n’aient plus « la conscience de classe ». En fait, il ne comprend pas (ou ne veut pas comprendre) que les peuples ne veulent plus du communisme, qui partout n’est arrivé au pouvoir que par la force. Et les ouvriers, comme les paysans, en ont été les premières victimes. C’est pour cela aussi qu’ils préfèrent le capitalisme et rêvent de devenir propriétaires.

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