Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Emmanuel Macron au Louvre : Mona Lisa peut sourire, la dette aussi !

Emmanuel Macron au Louvre : Mona Lisa peut sourire, la dette aussi !

par
1 287 vues

Ah, la Joconde, ce symbole mystérieux qui suscite tant de fascination… Voilà qu’elle devient le prétexte d’un grand projet présidentiel. Mardi 28 janvier, Emmanuel Macron, en véritable maître de cérémonie, a annoncé le lancement d’un nouveau plan : « Nouvelle Renaissance du Louvre ». Derrière cet intitulé pompeux se cache un chantier titanesque pour rénover le musée et lui offrir une nouvelle entrée, un nouvel espace pour Mona Lisa et, bien sûr, une nouvelle grille tarifaire. L’urgence était là. Après tout, quoi de plus essentiel, dans une France en déficit, que de réorganiser la file d’attente des touristes devant la pyramide de Pei ?

On pourrait penser, naïvement, que le chef de l’État a d’autres chats à fouetter. Un déficit public de 166,6 milliards d’euros en 2024, une dette qui dépasse les 3 000 milliards, des services publics à bout de souffle… Mais non ! Ce qui mérite toute l’attention présidentielle, c’est de garantir aux visiteurs un accès VIP à la Joconde. La solution miracle ? Une entrée à 400 millions d’euros. Mais rassurez-vous, le contribuable ne paiera qu’une « part très minoritaire » de cette coquette addition. Et parce qu’un projet présidentiel ne saurait se contenter d’un simple ravalement de façade, il fallait bien trouver une nouvelle façon d’optimiser la rentabilité du Louvre. Pour renflouer les caisses, Emmanuel Macron n’a pas trouvé d’autres idées que la tarification différenciée entre les Européens et les étrangers en provenance de pays non membres de l’UE… En l’occurrence, une majorité des visiteurs du Louvre sont étrangers (68 %) et proviennent des États-Unis (13 %). Nul doute qu’ils nous remercieront !

L’exécutif peine à réduire les dépenses publiques, mais il réussit à trouver un budget compris entre 700 et 800 millions d’euros pour fluidifier l’accès à un musée. Faut-il en déduire que, pour ce gouvernement, voir la Joconde sous un meilleur angle pèse plus lourd que de réformer l’État en profondeur ?

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Laissez un commentaire

10 commentaires

jacques lemiere 31 janvier 2025 - 9:10 am

on devrait en profiter pour aborder le concept de bien commun…

la joconde “appartient” à tous les français…

Répondre
Broussard 31 janvier 2025 - 9:59 am

Sacrebleu !
il aura suffi d’une note de la Directrice signalant le mauvais état de ce bâtiment pour que Jupiter, à peine revenu d’Auschwitz où il est allé quoi faire, je vous le demande, trouve un créneau pour parader et promettre à peu près autant que pour Mayotte ;
il est certain qu’il n’y mettra pas un centime de sa poche…

Répondre
Denis Huneau 31 janvier 2025 - 10:26 am

L’expérience montre que les annonces des présidents de la République sur les grands plans d’investissement ne sont pas toujours suivies d’effets…
M. Macron ne fait pas exception.

Répondre
Guerin Patrice 31 janvier 2025 - 10:39 am

Est-ce que cette maladie est grave Docteur ? Oui et le seul traitement que l’on connaisse est l’isolement total. Elle provoque des hallucinations et des sensations de puissances contre lesquelles ont ne sait lutter . Il faut à mon sens une issue chirurgicale , couper court !

Répondre
Zygomar 31 janvier 2025 - 1:42 pm

Je ne commente même plus…..je n’ai plus bras à force de me les voir tomber à la suite de ce genre de déclarations/manifestations/
creusitudes et autres macronades….

Répondre
Nemouk 31 janvier 2025 - 2:27 pm

Vendez la joconde !

Répondre
Wapler 31 janvier 2025 - 5:23 pm

Que fait le Louvre de ses recettes ?

Répondre
DEL 1 février 2025 - 9:14 am

Encore une lubie de plus pour dépenser de l’argent que nous n’avons pas ! Il n’en loupe pas une …

Répondre
Gilles 1 février 2025 - 8:17 pm

Il est grand temps de renvoyer ce salarié de l Élysée sans solde

Répondre
AlainD 2 février 2025 - 1:43 am

Je perçois une certaine vacuité chez ce président qui deviendrait au fil des jours une sorte de touriste de la république.

Répondre