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Comme tous les pays communistes, la dictature chinoise aime détruire les villages

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Chen Guangcheng est Chinois et membre distingué du Centre pour les droits de l’homme de l’Université catholique d’Amérique. Dans un témoignage publié il y a deux jours, il raconte comment les autorités chinoises ont prévu de détruire 27 villages pour réaliser un barrage sans que soit prouvé la nécessité d’un ouvrage de travaux publics d’une telle envergure. Cela a commencé il y a quelques mois lorsque des habitants de sa ville natale, Dongshigu, située à l’est de Pékin, ont entendu dire que le Gouvernement envisageait de construire un énorme réservoir d’eau à proximité. Au printemps dernier, les villageois habitant le long de la rivière Meng, dans la province du Shandong, ont reçu une notification écrite des autorités. Ils ont été informés que le projet proposé concernait 28 000 hectares et affecterait plus de deux douzaines de villages le long de la voie navigable qui coule vers l’est. Environ 4 400 familles seront déplacées, soit plus de 13 000 personnes (en réalité, les chiffres pourraient être beaucoup plus importants). Les autorités ont déjà commencé à tenter d’expulser les habitants des villages par une combinaison de faux documents et de coercition. Les villageois sont verbalement menacés s’ils n’enregistrent pas leurs maisons, leurs terres et leurs biens. Le comble : les documents qu’ils sont obligés de signer affirment même que les villageois eux-mêmes « exigent » la démolition de leurs maisons.

Le refus d’obéir aux autorités peut être très risqué. Les expulsions forcées sont fréquentes : coupures d’électricité et d’eau, harcèlement, barrages routiers et violence envers les gens en les immobilisant au sol pendant que leurs maisons sont détruites. Dans certains cas, les bulldozers ont même enterré des personnes vivantes dans leurs propres maisons. Il n’y aucune justification à ces travaux gigantesques de construction d’un barrage dans une zone qui n’en a pas besoin. La seule raison est la corruption. Elle est au cœur de nombreux projets similaires en Chine. Les élus locaux ont la possibilité de dépenser le budget pour leur usage personnel. En payant les entreprises qui font ces travaux, les représentants des autorités locales prélèvent leur part. Sans aucune pitié pour les victimes et leurs maisons.

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4 commentaires

maxens 16 juillet 2022 - 7:33

Je suis très souvent d’accord avec vos articles, et sans être en désaccord avec celui ci, je ne me permettrais pas de juger l’utilité de tel ou tel barrage…je note juste que dans les années 60, la France ne s’est pas privé pour en construire, les barrages Seine Marne dans l’Aube et la Marne sans trop demander l’avis des populations locales, le seul intérêt, qui ne préoccupait pas les aubois et les marnais était de protéger Paris. Le résultat, est que suite à une gestion désastreuse, qui ne se préoccupe que de Paris, les parcelles des agriculteurs dans ces départements sont souvent en sur-inondation, sans considération pour les récoltes de ces agriculteurs….Alors donné des leçons aux chinois dans ce domaine….

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Nicolas Lecaussin 16 juillet 2022 - 4:34

Bonjour, il me semble que les barrages Seine Marne ont été construit dans le programme des Risques Majeurs tout à fait cohérent et ça m’étonnerait que les habitants n’aient pas été dédommagés…Pas vraiment la même chose en Chine où l’on construit des barrages là où il y a à peine un petit cours d’eau…
NL

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Almaviva 16 juillet 2022 - 2:19

Le bonheur communiste ! Et dire que certains français veulent porter au pouvoir des représentants de ce bonheur !! Il faut être fou !

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Obeguyx 16 juillet 2022 - 5:13

Si ce n’était que des villages. Las, comme dans toute dictature, qu’elle soit marxiste, écologique ou religieuse, de droite ou de gauche (mais plus souvent à gauche qu’à droite, même si on ne retient que celle de droite) les morts se comptent par millions (pour les écologistes nous n’avons pas les chiffres exacts, mais ça va venir, un peu de patience).

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