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Climat : une étude nous invite à la précaution

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Dans la dernière livraison de la revue Science, un article (E. J. Judd et al, 2024) présente une nouvelle reconstruction de la température de la Terre au cours des 485 derniers millions d’années en combinant des modèles climatiques avec des données géologiques. Au cours de cette très longue période, la planète a traversé différents cycles, certains avec de vastes calottes glaciaires polaires et d’autres complètement libres de glace. Alors que les études antérieures concluaient à  une baisse à long terme de la température au cours des 500 derniers millions d’années, en combinant de nombreux modèles et données, cette nouvelle étude, note la revue Science, « suggère que la Terre possède un système global de régulation du climat qui fait que la température reste dans une plage particulière. Une hypothèse largement acceptée est que la réaction des roches ignées avec l’eau et le dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) aide à limiter l’ampleur du changement climatique à long terme. Ce processus élimine lentement le CO2 de l’atmosphère et est amplifié lorsque le climat se réchauffe ». Cette étude corrobore des prédictions récentes ( T. Isson et S. Rauzi, 2024) selon lesquelles les périodes de réchauffement global se sont maintenues dans des plages de température resserrées. Elle observe néanmoins que la température moyenne actuelle à la surface, d’environ 15 °C, est parmi les plus basses relevées sur cette très longue période.

Cette étude aide à comprendre les évolutions du climat, mais elle souligne qu’il reste encore bien des inconnues qui devraient obliger à plus de modestie et de prudence dans les politiques contre le réchauffement climatique. Le principe de précaution incite à ne pas tuer l’économie et appauvrir les habitants de la Terre au nom de prédictions douteuses. Il ne s’agit sans doute pas de ne rien faire, mais de faire avec précaution.

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10 commentaires

gillet 25 septembre 2024 - 8:23

Au Sahara,plus de 500% des précipitations mensuelles normales pour septembre 2024,très localement,ce cumul sera même supérieur de 1000%.De quoi rassurer les gens qui prétendent que le désert arrivera jusqu’en Europe du sud.Les prétendus spécialistes du climat devraient êtres plus prudents sur leurs prévisions apocaliptyques.

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nanard 25 septembre 2024 - 8:29

OUI, on ne ne connait pas grand chose des mécanismes climatiques, sauf au GIEC …. qui diffuse une « science » malthusienne et orwellienne… au passage on peut noter que l’adhésion à cette doxa permet de débloquer les crédits….. et puisque c’est l’ONU qui le dit, les gouvernements n’ont plus qu’à suivre…. En attendant nous aurons la chance de voir de belles aurores boréales sous nos latitudes , preuve que notre soleil nous arrose copieusement…

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Nemouk 25 septembre 2024 - 10:22

Oui il y a eu des variations très importantes, mais toujours accompagnées de modifications radicales du biotope, mais jamais aussi rapides. Tellement rapide qu’il y a un risque de ne pas pouvoir s’adapter.

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Almaviva 25 septembre 2024 - 10:35

Tant que l’extrême gauche dominera les climatologues rien ne pourra être pris vraiment au sérieux !

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Jean-Philippe ROUX 25 septembre 2024 - 10:44

Il suffit de lire les livres très bien documentés de Christian Gérondeau pour comprendre que le GIEC n’est qu’un organisme politique de gauche. Il est sûr qu’il faut faire attention à notre planète, mais ne cédons pas aux délires écologistes. La première chose à préserver c’est l’eau, l’eau potable.

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Palef 25 septembre 2024 - 12:05

Comment ?!?!?
Les hausses de température et le changement du climat « catastrophique » que nous connaissons ne sont pas causés uniquement par l’Être Humain hypercarbonant?!?!?
Les milliers de milliards $/€ « investis » dans le décarbonisme « humain » ne seraient que du gaspillage?!?!?

Cette étude est bien sûr intéressante; elle montre des simultanéités entre évolutions des T° et du CO2 « généraliste » et pas seulement « humain ». Mais, même s’ils visaient le CO2 de toute origine et pas seulement d’origine anthropique, ces gaspillages décarbonistes ne se justifieraient que par la mise en évidence de l’influence, principale et même unique, du CO2 sur la T°, donc d’un lien causal entre ces deux éléments.
Et la démonstration de ce lien… on l’attend toujours…

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Martin 25 septembre 2024 - 1:34

Bonjour,

Encore un article implicitement climatosceptique! Le fait que le climat a connu des variations importantes au cours du passé n’apporte aucun argument pour dire que le changement auquel on assiste aujourd’hui n’est pas d’origine anthropique.

Personnellement je suis convaincu que le réchauffement climatique est d’origine anthropique, et cette conviction ne résulte pas des rapports du GIEC mais du suivi d’un site internet tenu par des personnes qui se disent climato-réalistes.

Voici quelques années, ce site niait, en s’appuyant sur moult statistiques, l’existence même du réchauffement climatique. Puis devant l’évidence, il a accepté l’idée du réchauffement climatique mais en le présentant comme un phénomène naturel. Ensuite, il a reconnu le rôle des activités humaines mais en considérant que leur impact était très minime. Aujourd’hui, ce site met en avant le manque de fiabilité des prévisions : le réchauffement sera-t-il de 1.5°, de 2°, de 3° ou de ° et plus?

Cette évolution de la perception du changement climatique par les climato-réalistes est la meilleure preuve que celui-ci est bien d’origine anthropique.

Le manque de précision des prévisions climatiques est devenu l’argument pour contester les politiques de lutte contre le changement climatique. C’est vraiment un argument assez inconsistant : lorsque que l’on fonce droit contre un mur, peu importe la vitesse, ce qui compte c’est de chercher à éviter l’obstacle.

L’objectif de décarbonation de l’énergie n’est pas la ruine de l’économie mais une formidable source de progrès pour la société et d’opportunités pour les entreprises, et je suis surpris des réticences et du manque de propositions de l’IREF dans ce domaine.

De façon générale, je suis de plus en plus déçu par les écrits anti-écolos primaires de l’IREF. J’ai découvert le site de l’IREF voici quelques années. Il m’a séduit et m’a fait découvrir avec intérêt le libéralisme. Mais au fil du temps, je m’aperçois que le libéralisme prôné pat l’IREF passe à côté des enjeux sociaux et écologiques de notre temps. C’est un libéralisme du passé qui ne fait pas envie.

Cordialement

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Nicolas Lecaussin 26 septembre 2024 - 10:06

Bonjour,
nos papiers sur l’écologie citent des études scientifiques et ne sont nullement de simples opinions. Notre position est qu’il faut faire confiance en l’innovation et non pas en la taxation et la réglementation qui tuent la croissance et appauvrissent la planète.
Cordialement
NL

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Photini 26 septembre 2024 - 9:42

Mais c’est tellement évident qu’on n’a même pas à lire des rapports chiants. Il y a des phénomènes cosmiques sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir. Que la population soit un facteur aggravant, je veux bien, mais que ceux qui font des gosses mettent le frein. Un tableau du XVIIème siècle au musée Carnavalet montre la Seine gelée sur laquelle on patinait. Les carrioles remplies de tonneaux de vin la traversait ce qui veut dire qu’il y avait une grande prise de glace. Qui a vu la Seine gelée? Depuis quand la Seine ne gèle plus? Le réchauffement climatique a commencé avant l’industrialisation. La dernière fois que la Seine a été prise dans la glace remonte en 1893! Respecter son environnement est plus un problème éthique qu’écologique. D’ailleurs, si le dessein cosmique est la fin de l’humanité, l’homme ne pourra pas s’y soustraire. Ceux qui veulent sauver la planète me font rigoler. La planète n’a pas besoin de nous, elle nous survivra. Ses capacités de réparation sont des milliards de plus plus élevées que celles de l’homme.

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Virgile 26 septembre 2024 - 11:15

Aucun besoin d’analyse scientifique car le graphique est on ne peut plus clair. Il montre bien les nombreux changements du climat dans le passé de la terre, alors que l’homme n’existait pas encore. On ne peut donc les lui imputer! On savait déjà, bien que les réchauffistes le nient, que le climat de la terre n’a jamais été stable, de nombreux scientifiques le faisaient remarquer.

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