Désigner le libéralisme et le capitalisme comme les coupables parfaits, ce n’est pas une nouveauté. Le faire durant cette crise du Covid, après l’échec de l’État dans la gestion de la pandémie et alors que c’est bien l’innovation capitaliste – télétravail, livraisons, réseaux sociaux, vaccins, médicaments, etc. – qui nous permet de continuer à travailler et à vivre à peu près normalement – c’est un travestissement grotesque de la réalité.
Bernard Esambert, industriel et ancien conseiller de Pompidou, n’en a cure. Dans une interview accordée à l’Opinion, il réclame la rédaction d’une « charte de l’éthique du libéralisme » écrite par « une trentaine de sages mondiaux ». C’est une « régulation mondiale » qu’il souhaite, un « code de gouvernement ». La création de richesses et l’innovation seront encadrées. Un vrai progrès ! Bernard Esambert fera-t-il partie des 30 sages mondiaux ?
https://www.lopinion.fr/edition/economie/bernard-esambertnous-defendons-l-idee-d-charte-l-ethique-liberalisme-234885