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Quelques 60 milliards d’euros du Plan de relance ont été engagés en novembre 2021

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Le ministre de l’Economie, des Finances, et de la Relance, Bruno le maire, a fait une communication en conseil des ministres sur l’état d’avancement du plan de relance, présenté le 3 septembre 2020 et qui, pour rappel, repose sur trois piliers : la transition écologique (30 Mds€), la cohésion sociale (26Mds€) et la compétitivité des entreprises (34Mds€).
A la fin du mois de novembre, Bercy indique que 60 Mds€ de crédits ont été consommés, c’est-à-dire engagés, contre 34 Mds€ de sommes décaissées. A la fin de l’année, le montant des crédits engagés s’élèvera à 70 Mds€.
Notons que 39,4 Mds€ du plan doivent être financés par le plan Nextgeneration EU de l’Union européenne. La France a reçu un préfinancement de 5,1 Mds€ au mois d’août, chiffre qui devrait grimper à 7,4 Mds€ à la fin de l’année et à 12 Mds€ l’année prochaine.
Contrairement au plan de relance adoptée pendant la crise financière de 2008-2010, qui avait déployés 34 Mds€ de crédits, celui-ci est un plan fourre-tout qui cumule des baisse d’impôts et de dispendieuses mesures sociales en tout genre.
Certes, 40 des 100 milliards prévus doivent bénéficier aux PME et aux TPE, dont 24 Mds€ ont déjà été déployés, certes 10 400 entreprises industrielles ont bénéficiés des dispositifs France Relance pour relocaliser, moderniser et digitaliser leur production, mais le plan poursuit également une logique court-termiste et inefficace de l’emploi avec des dispositifs comme le plan 1 jeune 1 solution ou la garantie jeune.
De l’aveu de France stratégie, « il semble toutefois difficile d’établir un lien direct entre ce rétablissement rapide de la situation macro-économique et la mise en œuvre de France Relance », ce qui paraît, a minima, un peu léger en fait de rationalité de la décision au vu de la hausse de la dépense publique engendrée.

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